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Michel Leclerc  

Michel Leclerc

Scénariste et réalisateur français, il a écrit et réalisé le long-métrage J'INVENTE RIEN (2006). Il est le co-scénariste de LA TÊTE DE MAMAN de Carine Tardieu (2007). Il est aussi auteur-compositeur-interprète depuis 2001, dans le groupe musical Minaro. Pour son second film, LE NOM DES GENS, projeté à Cannes en 2010, il a fait appel à Jérome Bensoussan pour la musique, lorgnant sur Georges Delerue.

Filmo

Liste non exhaustive, apparaissent les films présents dans notre base :

 Le Premier venu (2023)
- Film - BO : Pierre Le Gay, David Hadjadj


 Les Goûts et les couleurs (2022)
- Film - BO : Jérôme Bensoussan, David Gubitsch, Pierre Legay


 Pingouin & Goéland et leurs 500 petits (2021)
- Film - BO : Jean-Christophe Gairard


 La Lutte des classes (2019)
- - BO : Guillaume Atlan


 La Vie très privée de Monsieur Sim (2015)
- - BO : Vincent Delerm


 Télé Gaucho (2012)
- - BO : Jérôme Bensoussan


 Le Nom des gens (2010)
- Film - BO : Jérôme Bensoussan, David Euverte, Valentin Marinelli


Incontournables du réalisateur

Interview Michel Leclerc
A propos du film LE NOM DES GENS

Michel Leclerc a convoqué le compositeur Jérome Bensoussan pour sa comédie LE NOM DES GENS avec Sarah Forestier et Jacques Gamblin, présenté à la Semaine de la critique 2010, et lui a demandé de s'inspirer de Georges Delerue.

Cinezik : LE NOM DES GENS est une comédie, quel enjeu pour la musique ?

Michel Leclerc : Le problème avec une comédie, c'est qu'il ne faut pas que la musique souligne les effets, qu'on ait l'impression qu'elle nous soutire du rire ou des larmes. Le ton juste pour la musique n'était pas évident à trouver.

Quel a été le dialogue avec le musicien Jérome Bensoussan ?

M.L : Ce n'est pas simple de discuter avec un musicien. On a parlé de références, une des références musicales pour le film était Georges Delerue. Je voulais, même dans les scènes de comédie, une musique qui soit mélancolique, voire lyrique, avec de la flute, ce qui n'était pas au départ la musique naturelle de Jérome, qui fait certes de la clarinette, mais qui adore la musique d'Europe centrale et orientale, son style naturelle oscille entre la musique yiddish et marocaine, où il est impossible de dire si elles sont gaies ou tristes. Cet esprit correspond au film où l'on passe très vite du rire à l'émotion, alors il fallait de la musique qui puisse osciller entre les deux quelque soit la scène. Le film est sur cette ligne et la musique aussi. Et parfois elle est véritablement joyeuse.

La partition s'apparente à du Delerue de l'Est...

M.L : Tout à fait, je voulais "La Peau douce" en version Klezmer.

Sur le fil entre le rire et les larmes, la musique joue aussi parfois totalement l'émotion...

M.L : On a eu du mal pour les scènes d'émotion (la mort de la mère par exemple) de trouver la musique juste pour éviter le pathos, mais on avait besoin d'un soutien, de s'autoriser à l'émotion.

La musique joue aussi sur les mélodies...

M.L : Je suis obsédé par la mélodie, je fais aussi de la musique (des chansons) depuis longtemps, donc cela me touche, je n'aime pas la musique d'atmosphère. J'ai été attaché à ce que Jérome écrive des thèmes mélodiques récurrents forts. Cela rejoint encore Delerue.

Parlez-nous de la chanson de fin "De Bénisaf à Salonique" que vous interprétez avec votre compagne, co-auteur du film (en écoute dans la vidéo de l'interview)...

M.L : Cette chanson préexiste au film, elle parle du même sujet, de l'histoire de nos familles, nos parents, elle correspond donc au film.

Interview réalisée en mai 2010 à Cannes par Benoit Basirico

 

 

Photo en médaillon : Benoît Basirico

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