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François Truffaut  
Né à Paris en 1932

François Truffaut

François Truffaut fait partie de cette génération issue des cahiers du cinéma qui a formé La Nouvelle Vague. Le grand homme s'assimile à ses films en traitant de sujets qui le touchent personnellement et faisant part de ses obsessions et évènements vécus. Ce cinéaste cinéphile qui a souvent pensé qu' «Un film doit être le reflet de celui qui le fait »  a consacré toute sa vie au cinéma.

 

Filmo

Liste non exhaustive, apparaissent les films présents dans notre base :

 Vivement dimanche ! (1983)
- - BO : Georges Delerue


 La Femme d'à côté (1982)
- - BO : Georges Delerue


 Le Dernier Métro (1980)
- - BO : Georges Delerue


 L'Amour en fuite (1979)
- Film - BO : Georges Delerue


 La chambre verte (1978)
- Film - BO : Maurice Jaubert


 L'homme qui aimait les femmes (1977)
- Film - BO : Maurice Jaubert


 L'argent de poche (1976)
- Film - BO : Maurice Jaubert


 L'histoire d'Adèle H. (1975)
- Film - BO : Maurice Jaubert


 La Nuit Américaine (1973)
- - BO : Georges Delerue


 Une belle fille comme moi (1972)
- Film - BO : Georges Delerue


 Les Deux Anglaises et le continent (1971)
- Film - BO : Georges Delerue


 L'Enfant sauvage (1970)
- Film - BO : Antonio Vivaldi


 L'enfant sauvage (1970)
- Film - BO : Antonio Vivaldi


 Domicile conjugal (1970)
- Film - BO : Antoine Duhamel


 La Sirène du Mississipi (1969)
- - BO : Antoine Duhamel


 La mariée était en noir (1968)
- Film - BO : Bernard Herrmann


 Baisers volés (1968)
- Film - BO : Antoine Duhamel


 Fahrenheit 451 (1966)
- Film - BO : Bernard Herrmann


 La peau douce (1964)
- Film - BO : Georges Delerue


 Jules et Jim (1962)
- Film - BO : Georges Delerue


 Tirez sur le pianiste (1960)
- Film - BO : Georges Delerue


 Les quatre cents coups (1959)
Les 400 coups - Film - BO : Jean Constantin


Incontournables du réalisateur

Bio / Portrait

Fils unique d'un père architecte décorateur et d'une mère secrétaire au journal « L'illustration », il grandit dans le quartier de Pigalle avec ses deux grands - mères. Il a expliqué " ... ma mère ne supportait pas le bruit, enfin je devais dire, pour être plus précis, qu'elle ne me supportait pas. En tout cas, je devais me faire oublier et rester sur une chaise à lire, je n'avais pas le droit de jouer ni de faire du bruit, il fallait que je fasse oublier que j'existais. »

Il découvre le 7 ème art à l'âge de 8 ans en allant voir le film"Paradis perdu" d'Abel Gance. Sa passion est alors déclenchée. Il déserte les salles de classe pour se rendre au cinéma. Il quitte l'école en 1946 et fonde l'année suivante un ciné-club, le "cercle cinémane", au Quartier latin, où il fait la connaissance du critique français André Bazin.  Vivant de petits boulots, il entre en maison de redressement à Villejuif pour avoir commis quelques vols.

Par la suite, il est engagé à « Travail devient critique de cinéma rédigeant ses premiers articles en 1950 pour « Travail et culture » par l'intermédiaire de Bazin. C'est également grâce à cet homme que Truffaut sera réformé après s'être engagé dans l'armée, alors qu'il était en  prison militaire pour avoir été déserteur en Allemagne.

Alors qu'en 1953 il publie ses articles pour « Les cahiers du cinéma » où il affirme ses positions critiques ; il tourne parallèlement son premier court métrage muet, en noir et blanc « UNE VISITE ».  Trois ans plus tard il devient l'assistant de Roberto Rossellini. En 1957 il réalise son premier film « LES MISTONS » où il met en scène une bande de copains jaloux qui va rendre la vie impossible à un couple d'amoureux. Mais ce n'est qu'en 1959, lors de la sortie du long métrage « LES 400 COUPS », qu'il est reconnu par le public. C'est aussi à cette période qu'il connaît un succès mondial et devient l'un des fondateurs du mouvement de La Nouvelle Vague.

Sa carrière est truffée de chef d'œuvre avec une longue collaboration avec Jean Pierre Léaud qui a incarné le personnage fétiche d'Antoine Daniel dans cinq films : « LES 400 COUPS », « ANTOINE ET COLETTE » (1962) ; « BAISERS VOLES » (1968) ; « DOMICILE CONJUGAL » (1970) et « L'AMOUR EN FUITE » (1979).

Réalisant un film par an, il tourne en 1958 « UNE HISTOIRE D'EAU » qui est cosigné par Jean-Luc Godard. Il travaille en 1961 avec Claude de Givray pour « TIRE-AU-FLANC » avant de réaliser en « JULES ET JIM » (1962)En 1978, il porte à l'écran la nouvelle d'Henry James « L'autel de morts » qu'il renomme « LA CHAMBRE VERTE ». A la foi derrière et devant la caméra, il interprète le personnage principal qui refuse la mort de tous ceux qu'il a aimés et admirés. Passionné de littérature, il adaptera pour le cinéma différents genres et styles de romanciers ; tels que William Irish avec « LA MARIEE ETAIT EN NOIR » (1968) et « LA SIRENE DU MISSISSIPI » (1969) ; Charles Williams pour « VIVEMENT DIMANCHE » (1983) ; David Goodis pour « TIREZ SUR LE PIANISTE » (1960) ou encore Henry Farrell avec « UNE BELLE FILLE COMME MOI » (1972). Il s'essaye même à la science fiction en 1966 avec « FAHRENHEIT 451 » du roman de Ray Bradbury. Il signe également sur des scénarii originaux comme, « L'HISTOIRE D'ADELE  H »  (1975) inspiré de la vie de la seconde fille de Victor Hugo interprétée par Isabelle Adjani, « LA NUIT AMERICAINE » qui a reçut à Hollywood l'Oscar du Meilleur Film Étranger en 1973), etcore « LE DERNIER METRO » (1980) se déroulant pendant l'occupation allemande en France qui est récompensé par dix César.

Lorsqu'il pose sa caméra, il devient écrivain avec notamment " Le Cinéma selon Alfred Hitchcock " parut 1967, ainsi que le recueil d'article « Les films de ma vie »
"Les Films de ma vie", recueil d'articles publié en 1975. Jean Constantin

Sur le plan musical il travaille avec de nombreux musiciens tels que Georges Delerue, Antoine Duhamel, Bernard Herrmann, Maurice Jaubert, Maurice Leroux, les complémentaires Laurent Voulzy et  Alain Souchon ainsi que Antonio Vivaldi.

Il vivra de son amour du cinéma jusqu'à sa mort en octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine des suites d'une tumeur au cerveau. Il est enterré au cimetière de Montmartre à Paris.

 

 

 

 

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