Aya de Yopougon   (2013)

• Marguerite Abouet, Clément Oubrerie • • Au cinéma le 17-07-2013   •

Fin des années 1970, en Côte d\'Ivoire à Yopougon, quartier populaire d\'Abidjan, rebaptisé Yop City, pour faire « comme dans un film américain ». C\'est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l\'école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu\'à aller gazer en douce la nuit tombée dans les maquis. Ces filles, qui trouvent toujours le moyen d\'aller courir les môgôs malgré les pères qui veillent, Aya les classe dans les Séries C : Coiffure, Couture, Chasse au mari. Les choses se gâtent lorsque qu\'Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ? L\'avouer à sa famille ou consulter une « dame qui enlève les grossesses » ? Lorsque Moussa, le fils Sissoko, apprend qu\'il est le père du futur enfant, il est désemparé. Comment annoncer cette terrible nouvelle à son vieux, le grand Bonaventure Sissoko, l\'un des hommes les plus riches et les plus redoutés du pays ?



• Musique originale composée par Artistes variés

• Paul Lavergne / Madoro Music (Supervision musicale)

Les réalisateurs Marguerite Abouet et Clément Oubrerie convoquent pour leur film d'animation divers groupes africains.

[© Texte : Cinezik] •

Aya de Yopougon





Autour de cette BO

Propos de la réalisatrice sur la musique :

Il y avait déjà une vraie musicalité dans la bande dessinée et c'est ce qui a bercé mon enfance, qu'il s'agisse de rythmes afro-cubains, de chachacha, ou de crooners. Je me souviens que mes parents écoutaient des chanteurs sénégalais et gambiens, de la musique congolaise et zaïroise, et des crooners ivoiriens, comme Ernesto Djédjé, le Julio Iglesias local, qui, avec ses pantalons moulants en pattes d'éph', a été une véritable légende. D'ailleurs, on le voit dans le film. Je voulais aussi rendre hommage à un autre crooner, François Lougah, qui chante «Bonheur perdu» de manière langoureuse et sensuelle. Tous ces groupes africains, originaires de plusieurs pays, ont marqué leur époque. Comme les publicités, il fallait faire en sorte que ces musiques, qui font vraiment partie du décor, aient une présence forte dans le film.

Marguerite Abouet.


Tracklist - musiques présentes dans le film :

"Dissan Na M'bera" - Super Mama Djombo"Bel Abidjan (Tabu Ley Rochereau)
"D.I.S.C.O." - Ottawan
"Les jaloux Saboteurs" - Maitre Bazonga
"Sweet Mother" - Prince Nico Mbarga
"Bonheur Perdu" - Lougah François
"Tambola Na Mokili" - John Bokelo
"Amina" - Tchala Muana
"Ziboté" - Ernesto Djédjé
"Yarabi" - Bembeya Jazz National
"L'enfant et la gazelle" - Miriam Makeba

Le Film

Réalisé par Marguerite Abouet, Clément Oubrerie

Sortie au cinéma: 17-07-2013 (France) -

Fin des années 1970, en Côte d\'Ivoire à Yopougon, quartier populaire d\'Abidjan, rebaptisé Yop City, pour faire « comme dans un film américain ». C\'est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l\'école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu\'à aller gazer en douce la nuit tombée dans les maquis. Ces filles, qui trouvent toujours le moyen d\'aller courir les môgôs malgré les pères qui veillent, Aya les classe dans les Séries C : Coiffure, Couture, Chasse au mari. Les choses se gâtent lorsque qu\'Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ? L\'avouer à sa famille ou consulter une « dame qui enlève les grossesses » ? Lorsque Moussa, le fils Sissoko, apprend qu\'il est le père du futur enfant, il est désemparé. Comment annoncer cette terrible nouvelle à son vieux, le grand Bonaventure Sissoko, l\'un des hommes les plus riches et les plus redoutés du pays ?

Avec Aïssa Maïga, Tella Kpomahou, Jacky Ido...
Animation
(France)
1h24
Distribution : UGC Distribution

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