Philippe Schoeller retrouve son frère Pierre Schoeller après "Versailles" (2008) et "L'Exercice de l'état" (2011). On y entend aussi 2 chansons d'époque interprétées a capella.
[© Texte : Cinezik] •
C'est une musique originale pour orchestre qui épouse des événements précis avec, pour chacun, une résonance et une intensité particulières. Une musique ouverte qui évoque le monde en train de changer, avec des plages plus romanesques et plus classiques sur la fin. Je suis très heureux de cette nouvelle collaboration. Philippe a su trouver une amplitude musicale qui donne une autre dimension aux images.
Très tôt dans le projet m'est venu le désir d'intégrer ces chansons a capella dans le film. Elles ont toutes été enregistrées sur le plateau, sans post-synchro. Les airs sont d'époque, les paroles aussi. Certaines sont improvisées d'après des sources révolutionnaires et populaires. Les chansons faisaient alors partie de la culture politique populaire. De même que la caricature, le théâtre. Dans le bouillonnement révolutionnaire, les chants ont eu la vie belle. Cela semblait évident de leur donner toute leur place dans la partition du film. Pour autant, elles ne sont pas illustratives. J'ai voulu les intégrer aux scènes, elles surgissent à des moments charnières, et souvent portent le cœur de l'émotion. Un chant, une voix, y'a rien de plus beau, de plus touchant.
ENFIN V’LA DONC QUE LE ROI
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Air de Catiau dans son galetas
LA TRAHISON PUNIE (LOUIS SEIZ’EST EN CAGE)
Paroles de Ladré
Air de Malbrough
Casting : 
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Gaspard Ulliel •
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