Ciné-Concerts Kenji Mizoguchi - un maître du cinéma japonais mis en musique

les mardi 7 et jeudi 9 juillet 2009

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- Publié le 29-06-2009




Des œuvres charnières et rares du grand réalisateur japonais Kenji Mizoguchi, La Marche de Tokyo (1929), Le Fil blanc de la cascade (1933) et La Cigogne en papier (1935) seront projetées lors de deux ciné-concerts au Balzac, dans le cadre du Festival Paris Cinéma.

Le Festival Paris Cinéma dont nous vous avons informé de la riche programmation nous convie à un double évènement. Il s'agit dans un premier temps de projeter des copies rares de films muets d'un des plus grands cinéastes mondiaux, comparé à Murnau ou Rosselini, mais malheureusement tombé dans l'oubli du public. Pourtant, son oeuvre, et les films présentés ici, reflètent une certaine universalité humaine et sociale, sur la place des femmes dans la société et une violence liée à la soumission. Et c'est avec son regard de peintre que le cinéaste dresse son tableau vivant, par des plans-séquences majestueux. Ensuite, dans un deuxième temps, il s'agit de découvrir pour la première fois une musique inédite jouée sur l'oeuvre de ce cinéaste. Ce concert va redonner vie à une oeuvre enfouie dans l'histoire du cinéma. Patrimoine et spectacle vont se marier pour deux séances évènements au Balzac  !

Nous vous invitons à cet évènement - CLIQUEZ ICI !

Mardi 7 juillet, 20h30 au Balzac :

La Marche de Tokyo (1929), accompagné par Eri Kozaki (piano)
>> Née à Tokyo, Eri KOZAKI a étudié à l'Université de musique de Kunitachi, où elle a obtenu, à l'unanimité, un 1er prix de composition en 2002. Elle accompagne régulièrement des films muets au piano, notamment au cinéma Le Balzac.
La Cigogne en papier (1935), accompagné par Aidje Tafial (batterie), Pierre Bertrand (piano) et Jean Wellers (bassiste).
>> Bien avant "La rue de la honte", Mizoguchi condamne l'exploitation des prostituées de son pays.

Jeudi 9 juillet, 20h30 au Balzac :

Le Fil blanc de la cascade (1933), traduction française lue par Guila Clara Kessous, accompagnée par Jacques Cambra (piano), Claire Lavandier (voix) et Booster (machines).
>> Apogée de la période muette de Mizoguchi. 60e film du réalisateur. Mélodrame basé sur les contradictions sociales et morales de la société japonaise des années 30.

Et en clôture publique le 14 juillet au CENTQUATRE : 

Ciné-concert de Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi.

Voir le reste de la programmation du Festival Paris Cinéma dans notre news dédiée !

Benoit Basirico

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