David Hadjadj, un français chez la japonaise Naomie Kawase (LES DELICES DE TOKYO)

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Texte et Propos recueillis : Benoit Basirico - Publié le 16-05-2015

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Le compositeur français David Hadjadj, entendu chez Pierre Salvadori, Philippe Harel, Merzak Allouache ou encore Emmanuel Mouret, signe une délicate partition de piano (avec quelques cordes) pour le drame de la cinéaste japonaise Naomi Kawase. Sur son précédent film "Still the water” (en compétition cannoise en 2014), il était orchestrateur et pianiste pour la partition de Haskinen.

Le film conte avec tendresse et délicatesse une rencontre, celle d’un gérant d'une boutique de galettes traditionnelles japonaises - les Dorayakis - qui voit un jour s’approcher Tokue, une septuagénaire qui a la recette d’une délicieuse pâte à base de haricots.

Pour la musique, c’est la rencontre peu fréquente entre un compositeur français et une cinéaste japonaise. 

Comme il a pu nous l’indiquer (voir la vidéo ci-dessous), David Hadjadj a eu carte blanche. Il a ainsi décidé d’écrire pour ce film des thèmes au piano, agrémenté par des cordes, de la harpe, des bois. Ce piano et corde prolongent parfaitement le geste poétique et humaniste de la réalisatrice qui par ailleurs a mis en avant les sons de la nature, comme le dit une voix off du film : “Nous sommes nés pour voir et entendre le monde”. 

David Hadjadj : “Il fallait trouver un équilibre entre les sons et la musique puisque les sons de la nature sont importants dans le film, il fallait que ce soit précis, être présent sans polluer le reste. Pour les emplacements, je lui ai fait des propositions, mais le choix était de ne pas trop en mettre.”

Texte et Propos recueillis : Benoit Basirico

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