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Yomeddine

Omar Fadel

Cannes 2018 : YOMEDDINE, ou comment la musique transforme le sensible en sensiblerie

Benoit Basirico

[En compétition] La musique dans un film est un ingrédient délicat à manoeuvrer, d’autant plus lorsque l’oeuvre aborde un sujet sensible, où l’émotion est omniprésente. C’est le cas-ici dans ce premier film du réalisateur egyptien Abu Bakr Shawky, à travers l’aventure d’un lépreux en plein désert égyptien accompagné d’un orphelin qu’il a pris sous son aile, dans la quête commune d’une famille et d’un foyer bienveillant. Le bon sentiment est ainsi omniprésent, qu’une dose d’humour aurait pu équilibrer. Pourtant, c’est la musique, toujours là en surplomb des émotions, avec son lyrisme redondant, qui fait s’effondrer l’entreprise ambitieuse. Son emphase, au sentimentalisme joyeux, frôle le ridicule. 

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