De toutes les musiques de films composées par Ennio Morricone, celle pour le film MISSION de Roland Joffé en 1986 a durablement marqué les esprits. Au-delà des éloges dont cette musique fait toujours l'objet, on peut s'interroger sur ce qui en constitue la singularité musicale. Musique complexe et subtile ? A la croisée des chemins entre musique occidentale et amérindienne ? Musique fédératrice pour une société utopique ? Manifestation d'une conception du divin fondamentale pour le maestro ? Peut-être tout à la foi. Analyse.
B.O culte du cinéma d'animation : LE ROI ET L'OISEAU (1980) de Paul Grimault.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : ASSAUT (1976) de John Carpenter.
B.O de Palme D'Or : TAXI DRIVER (1976) de Martin Scorsese.
Première collaboration de Pino Donaggio avec Brian De Palma sur cette adaptation de Stephen King.
"Michael Nyman a apparemment découvert comment avoir un pied dans le 18e siècle et un autre dans le 20e siècle". (Peter Greenaway) Ses musiques pour le cinéma sont probablement l'un des aspects les plus connus du travail de Michael Nyman qui commençe à composer dans les années 70 . Ce n’est qu’au début des années 80 qu’il se fait connaître quand il écrit la musique du film Meurtre dans un Jardin Anglais, du réalisateur Gallois Peter Greenaway. Il gagne la reconnaissance du public avec la bande originale de La Leçon de Piano, long-métrage réalisé par Jane Campion en 1992.
B.O culte du cinéma d'animation: CHICKEN RUN (2000) de Nick Park.
Avant de faire appel à Jarre, David Lean et le producteur Sam Spiegel avaient envisagés d'autres compositeurs tels que Malcolm Arnold et William Walton qui se désistèrent, trouvant les rushs relativement médiocres... C'est après avoir vu Les Dimanches de Ville-d'Avray de Serge Bourguignon, un film français qui remporta un succès important aux Etats-Unis, que Sam Spiegel séduit par la musique de Jarre (pourtant relativement discrète) fit venir le compositeur à Londres pour qu'il compose la musique du générique et travaille à l'orchestration. Aram Khatchaturian devait composer la partie arabe et Benjamin Britten, la partie anglaise. Mais le premier ne pouvait pas quitter la Russie et le second réclamait un an pour composer la musique. Jarre dut alors composer l'intégralité de la partition en un temps record de six semaines. Pendant une semaine, Maurice Jarre visionna les 40 heures de rushs qui contenaient principalement les plans tournés dans le désert de Jordanie.
[Cannes 2021 - Ouverture / Compétition] Le cinéaste français Leos Carax a construit son film à partir des chansons du groupe pop-rock américain Sparks, tout en y ajoutant des airs d'opéra, pour une comédie musicale foisonnante, sombre et tourmentée, loin d'un film musical romantique et festif, pour notre plus grand bonheur. Un véritable geste de cinéma de la part d'un amoureux du rock.
Sorti en 1984, La Route des Indes est le dernier film à avoir été réalisé par David Lean qui ne souhaitait plus tourner après les critiques négatives de La Fille de Ryan. Comme à son habitude, pour ne pas tomber dans les clichés du film "carte postale", Lean rejette toute musique d'esprit folklorique. Déjà avec La Fille de Ryan il ne voulait pas de musique traditionnelle irlandaise et sur La Route des Indes, il déconseilla à Maurice Jarre d'utiliser des instruments ethniques. Mais le compositeur rajouta tout de même un tânpûrâ, instrument indien à deux cordes, de la famille du luth que l'on entend brièvement dès l'ouverture du générique histoire de mettre, comme il le dit lui même "un peu d'épices et de poivrons" pour mieux situer le contexte géographique du film.
B.O culte du cinéma d'animation: BASIL DÉTECTIVE PRIVÉ (The Great Mouse Detective, 1985) de Ron Clements.
B.O de Danny Elfman : MARS ATTACKS! (1996) de Tim Burton.
Plongeons-nous dans la genèse musicale du diptyque GREMLINS de Joe Dante avec l'analyse des différents thèmes et motifs de la partition de Jerry Goldsmith.
B.O culte du cinéma d'animation des années 80 à 2000, avec celle de AZUR & ASMAR (2006) de Michel Ocelot.
A l’heure où Hollywood nous assomme de ses blockbusters à répétition (Aquaman, X-Men, Avengers, Spider-Man, Justice League, Captain Marvel, Ant-Man, Shazam… pour ne citer que ceux-là) dans lesquels la musique s’oublie aussi rapidement que le numéro de l’opus cinématographique, il est plus que jamais nécessaire de se souvenir de certaines pépites rares comme « Le Roi et l’oiseau », l’œuvre de toute une vie : celle de Paul Grimault et de ses compositeurs Joseph Kosma et Wojciech Kilar.
B.O de Palme D'Or : UN HOMME ET UNE FEMME (1966) de Claude Lelouch.
B.O cultes du cinéma d'animation: PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES (1988) de Don Bluth.
8e collaboration entre le compositeur John Williams et le cinéaste Steven Spielberg pour leur second film ayant pour cadre la deuxième guerre mondiale.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : MIDNIGHT EXPRESS (1978) de Alan Parker.
« La conception de la musique dans 2001 l'Odyssée de l'Espace marque une révolution dans l’histoire du cinéma. Pour le grand public, la synchronisation de musiques préexistantes à l’œuvre dans ce film est considérée comme l’une des plus grandes réussites de l’œuvre de Kubrick. »
B.O de Palme D'Or : PARIS TEXAS (1984) de Wim Wenders.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : CONVOI DE LA PEUR (1977) de William Friedkin.
Le compositeur anglais Jim Williams retrouve la cinéaste française Julia Ducournau après "Grave" (2017). Il répond d’une part aux attentes du genre horrifique, tout en convoquant Kubrick à travers la reprise de la célèbre Sarabande baroque de Haendel entendue dans “Barry Lyndon”.
Olivier Arson s’était lancé dans la bande originale avec QUE DIOS NOS PERDONE (2017), de Rodrigo Sorogoyen. Sa nouvelle collaboration avec le réalisateur espagnol sur le thriller politique EL REINO, est un succès qui lui vaut un Goya de la meilleure musique en 2019.
"Batman, le défi", sorti en 1992, marque la cinquième collaboration entre Tim Burton et Danny Elfman après "Pee Wee" (1987), "Beetlejuice" (1988), "Batman" (1989) et "Edward aux Mains d'Argent" (1991). Dans cet épisode de la saga, Batman affronte le Pingouin et Catwoman. Voici l'analyse musicale, en vidéo et par écrit, de Martin Mavilla.
« FULL METAL JACKET est un film « pop-rock », et c’est une première chez Kubrick : le rock’n roll remplace ici le jazz qu’affectionnait jusque là le réalisateur, avec des artistes comme Johnny Wright, The Dixie Cups, Sam The Sham And The Pharoahs, Chris Kenner, Nancy Sinatra... »
A l'occasion du discret et très exigeant 4e festival du film d'animation de Courthézon (Vaucluse) durant lequel la conférence d'où découle le présent article a été donnée (février 2020), célébrons ce qui reste l'un des joyaux absolus de la firme Disney : « Fantasia ». Films aux multiples facettes et dont le succès ne se dément pas depuis quatre-vingt ans, « Fantasia » apparaît comme l'enfant sacré du réalisateur, la perle rare, le film inclassable ne rentrant dans aucune case sinon la sienne. Proposons quelques clefs d'analyse pour cette musique à l'écran, ce film musicalisé, cette osmose entre les deux. Les mots sont-ils suffisants ?
B.O culte du cinéma d'animation: ALADDIN (1988) de Ron Clements et John Musker.
B.O de Danny Elfman : BATMAN, LE DÉFI / BATMAN RETURNS (1992) de Tim Burton.
B.O de Danny Elfman : EDWARD AUX MAINS D'ARGENT (1991) de Tim Burton
John Carpenter signe la musique de son troisième film après DARK STAR et ASSAULT.
Ces trois films sont un peu à part dans leur filmographie, car lorgnant constamment sur le registre de l'aventure pure et dure, du divertissement, voire même vers le film de genre (les autres oeuvres de Spielberg se voulant plus engagées ou nostalgiques).
B.O de Palme D'Or : LA CHAMBRE DU FILS (2001) de Nanni Moretti, dernière Palme en date à contenir une partition originale de premier plan.
"Michael Nyman a apparemment découvert comment avoir un pied dans le 18e siècle et un autre dans le 20e siècle". (Peter Greenaway) Ses musiques pour le cinéma sont probablement l'un des aspects les plus connus du travail de Michael Nyman qui commençe à composer dans les années 70 . Ce n’est qu’au début des années 80 qu’il se fait connaître quand il écrit la musique du film Meurtre dans un Jardin Anglais, du réalisateur Gallois Peter Greenaway. Il gagne la reconnaissance du public avec la bande originale de La Leçon de Piano, long-métrage réalisé par Jane Campion en 1992.
Plongeons-nous dans la genèse musicale du diptyque GREMLINS de Joe Dante avec l'analyse des différents thèmes et motifs de la partition de Jerry Goldsmith.
B.O de Palmes D'Or : L'ETERNITE ET UN JOUR (1998) de Theo Angelopoulos.
B.O culte du cinéma d'animation: ROI LION (1994) de Roger Allers & Rob Minkoff.
Après "Sixième Sens" et "Incassable", M. Night Shyamalan retrouve pour la troisième fois le compositeur James Newton Howard sur la musique de Signes. Voici l'analyse musicale, en vidéo et par écrit, de Martin Mavilla.
Alexandre Desplat compose pour la première fois pour Roman Polanski et succède ainsi à Krzysztof Komeda, Philippe Sarde, Wojciech Kilar, Jerry Goldsmith et Rachel Portman dans l'oeuvre du cinéaste.
Thomas Newman signe la musique de ce drame carcéral, premier film de Franck Darabont, qu'il retrouvera ensuite sur "La ligne verte" (1999), autre adaptation de Stephen King.
Le projet pouvait faire peur: un film Pixar sur la culture mexicaine et la musique. Difficile de ne pas redouter un mauvais pastiche de musique traditionnelle bourré de guitare et de maracas. Mais Michael Giacchino, un des compositeurs les plus en vue de ces dix dernières années (Star Trek into darkness, Jurassic World, Docteur Strange, Spiderman :Homecoming..), n'est pas tombé dans cet écueil. Il a même réussi son pari avec brio.
B.O culte du cinéma d'animation : GHOST IN THE SHELL (1995) de Mamoru Oshii.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU (1972) de Werner Herzog.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : VIRGIN SUICIDES (1999) de Sofia Coppola.
Unique collaboration entre Jerry Goldsmith et le réalisateur franco-polonais Roman Polanski pour ce film noir avec Jack Nicholson et Faye Dunaway.
« Mr Lean, vous savez, Maurice est excellent pour les grands espaces et le sable mais Hollywood dispose de meilleurs compositeurs pour la Russie et la neige. » Ce fut la réponse lapidaire du directeur du département de la MGM lorsque David Lean, chercha à contacter Maurice Jarre, émigré aux USA pour qu'il retravaille sur son nouveau film. A cette époque la MGM avait crée un département spécialisé dans le classement des thèmes musicaux. Les morceaux étaient déjà enregistrés à l'avance et les réalisateurs n'avaient plus qu'à piocher pour trouver la musique qui leur convenait. Le fait que Jarre compose lui même le thème principal, spécialement pour le film était quelque chose de relativement atypique à Hollywood qui surprit beaucoup les producteurs du film. Pourtant le choix du compositeur était tout à fait approprié étant donné sa connaissance de la musique ethnique. Comme il le dit lui même: "J'ai étudié la musique Russe au Conservatoire Musical de Paris, ce qui m'a permit de recréer assez facilement des thèmes de valses "à la Russe" que l'on peut entendre lorsque Lara et Komarovsky dansent".
Henri Verneuil en profite pour retrouver sur « Peur sur la ville » l'un de ses fidèles complices, le compositeur Ennio Morricone, qui signe une partition sombre, mystérieuse et entêtante pour le long-métrage. Rappelons que Verneuil a collaboré avec quelques uns des plus grands compositeurs de l'époque : Joseph Kosma (« Des gens sans importance »), Michel Legrand (« Les amants du Tage »), Maurice Jarre (« Le Président », « Week-end à Zuydcoote »), Michel Magne (« Un singe en hiver », « Mélodie en sous-sol »), Georges Delerue (« Cent mille dollars au soleil », « Les Morfalous »), Georges Garvarentz (« Les lions sont lâchés »), Philippe Sarde (« Mille milliards de dollars »), Jean-Claude Petit (« Mayrig »), etc.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : BLADE RUNNER (1982) de Ridley Scott.
B.O culte du cinéma d'animation: TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE (The Black Cauldron, 1985) de Ted Berman et Richard Rich.
Ces trois films sont un peu à part dans leur filmographie, car lorgnant constamment sur le registre de l'aventure pure et dure, du divertissement, voire même vers le film de genre (les autres oeuvres de Spielberg se voulant plus engagées ou nostalgiques).
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : LA PLANÈTE SAUVAGE (1973) de René Laloux.
B.O culte du cinéma d'animation des années 80 à 2000, avec celle de AKIRA (1988) de Katsuhiro Ôtomo.
B.O de Palme D'Or : MISSION (1986) de Roland Joffe.
B.O de Palme D'Or : PARAPLUIES DE CHERBOURG (1964) de Jacques Demy.
B.O de Danny Elfman : "Sleepy Hollow" (1999) de Tim Burton.
B.O cultes du cinéma d'animation : BRISBY ET LE SECRET DE NIMH (1982) de Don Bluth.
C’est deux ans après son premier album que l’auteure-compositrice-interprète Émilie Simon se voit entrer dans l’univers de la bande originale avec LA MARCHE DE L’EMPEREUR. Avec ce travail singulier plein de fantaisie et de mélancolie, elle reçoit une Victoire de la musique et récolte une nomination aux César en 2006. Le documentaire de Luc Jacquet lui donne l’inspiration d’une musique électro-pop mixant des sons similaires à ceux du film.
Pour son second et très beau film, présenté à la Semaine de la Critique (à Cannes), la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid s'intéresse à un jeune algérien qui rencontre une jeune tunisienne dont il tombe très amoureux, mais sans parvenir à lui exprimer ses sentiments ni à franchir le moindre pas vers elle. A la musique, Lucas Gaudin se saisit de son saxophone en soliste pour proposer un souffle heurté, suffoqué, comme empêché, à l'image du personnage. Il nous livre une des plus belles B.O entendues à Cannes
Le chanteur Pierre Bachelet retrouve Jean-Jacques Annaud après LA VICTOIRE EN CHANTANT (1976).
[Cannes 2021 - En compétition] Avec le portrait d’une sainte lesbienne du XVIIème siècle (interprétée par Virginie Efira) divisée entre des pulsions sexuelles et une soumission mystique, le cinéaste hollandais Paul Verhoeven surprend avec un film plus proche de la satire et de la comédie que d’une subversion provocatrice comme il en avait l’habitude. Cela donne un film léger malgré le sujet, truculent par ses dialogues (mention particulière à Charlotte Rampling et Lambert Wilson). Pour la musique, il retrouve la compositrice britannique après BLACK BOOK et ELLE, avec comme mission de retrouver le son de l’époque.
Gérald Fried est le compositeur méconnu des premiers films de Stanley Kubrick (Le Baiser du Tueur, L'Ultime Razzia, Les Sentiers de la Gloire).
Wendy Carlos retrouve Stanley Kubrick après "Orange Mecanique" et ses sonorités electroniques pour cette adaptation de Stephen King.
B.O cultes du cinéma d'animation: VALSE AVEC BACHIR (2008) de Ari Folman.
B.O culte du cinéma d'animation: MON VOISIN TOTORO (1988) de Hayao Miyazaki.
B.O de Palme D'Or : CONVERSATION SECRÈTE (1974) de Francis Ford Coppola.
« Kubrick demande à Alex North d’étudier « Alexandre Nevxki » de Prokoviev. Cette influence se ressent parfois dans la musique qu’il a composé pour SPARTACUS (cuivres et percussions), surtout remarquable pour son célèbre « Love Theme » et par le thème inquiétant que l’on entend à la fin du « Main Title ». »
Bernard Herrmann écrit cette partition culte de PSYCHOSE pour son fidèle réalisateur Alfred Hitchcock un an après VERTIGO (1958) et LA MORT AUX TROUSSES (1959). Bernard Herrmann élabore sa partition en utilisant toute les nuances de cordes. Le générique concentre les motifs du film. Des cordes stridentes et saccadées pour illustrer le meurtre se juxtaposent à des cordes amples et en mouvement pour illustrer la cavale. Ce prélude revient lorsque Marion conduit sous la pluie torrentielle. Les cordes aiguës sont convoquées dans leur dénuement lors de la fameuse scène de la douche ("Murder").
Adapté des romans pour enfants de Cressida Cowell, Dragons (2010) est réalisé par Chris Sanders et Dean Deblois. Pour mettre le film en musique, les réalisateurs se tournent vers John Powell, un compositeur habitué des films d’animation qui s’était auparavant illustré dans Shrek, Horton, en passant par l’Age de Glace et Kung Fu Panda. Mais avec Dragons, John Powell se surpasse et compose une bande originale qui lui vaudra sa première nomination aux Oscars et qui, aujourd’hui encore, est considérée par beaucoup comme son meilleur travail. Voici l'analyse musicale, en vidéo et par écrit, de Martin Mavilla.
Hildur Guðnadóttir fait la rencontre de Todd Phillips (qui avait auparavant fait appel à Theodore Shapiro, Christophe Beck, Cliff Martinez) sur ce thriller criminel.
B.O culte du cinéma d'animation: L'ETRANGE NOËL DE MR. JACK (1988) de Tim Burton.
B.O de Palme D'Or : LA LEÇON DE PIANO (1993) de Jane Campion.
Ces trois films sont un peu à part dans leur filmographie, car lorgnant constamment sur le registre de l'aventure pure et dure, du divertissement, voire même vers le film de genre (les autres oeuvres de Spielberg se voulant plus engagées ou nostalgiques).
Voici un decryptage du travail sonore sur ce film. Walter Murch est monteur son ("Sound montage") sur THX 1138, avant d'être "sound designer" sur APOCALYPSE NOW. Il révèle ses bidouilles sonores, ses inventions, et évoque sa collaboration avec Lalo Schifrin, le compositeur.
Signs (Signes) est le troisième film de M. Night Shyamalan, réalisateur prodige de Sixth Sense (Sixième Sens). Plus ou moins réussi, ce film prend comme prétexte une invasion extraterrestre pour discuter de la foi et de la fatalité : l'apparition de mystérieux dessins dans des champs bouleversent ici les certitudes d'une famille américaine qui semble avoir perdu ses repères (notamment celui que représente la figure maternelle) . La musique de James Newton Howard transcende littéralement le film de Shyamalan. Elle a marqué les béophiles, qui ont reconnu notamment en « The Hand Of The Fate I » l'une des belles orchestrations de cette dernière décennie (même un groupe de rap a repris ce motif pour accompagner leurs textes). Le « Main Title », orchestré par Pete Anthony, esquisse admirablement cette apothéose : c'est ce petit bijou musical que nous nous proposons d'analyser en détail, en suivant l'ordre chronologique des évènements.
En 2007, Sébastien Tellier avait déjà composé la bande originale de NARCO (2004) et SebastiAn allait s’atteler à celle de NOTRE JOUR VIENDRA (2010). Les deux artistes rejoignent la seule et même personne que sont Mr.Oizo (artiste électro avec deux albums à son actif) et Quentin Dupieux (le réalisateur) pour son premier long-métrage de cinéma.
B.O culte du cinéma d'animation: CORALINE (2009) de Henry Selick.
B.O culte électronique : PLANÈTE INTERDITE, musique de Louis et Bebe Barron, les précurseurs.
B.O culte du cinéma d'animation: INDESTRUCTIBLES (2004) de Brad Bird.
BARRY LYNDON n'ayant eu aucun succès économique, Stanley Kubrick choisit d'être prudent et préfère adapter une valeur sûre : un manuscrit du troisième roman du nouveau maître de l'horreur, Stephen King, que lui a envoyé la MGM : SHINING. Le réalisateur collabore cette fois pendant trois mois avec Diane Johnson, critique et professeur de littérature à Berkeley, pour réécrire le roman de King, qui en ressort profondément modifié. SHINING est devenu une épure kafkaïenne, réaliste, presque anecdotique, mais truffée de références psychanalytiques.
B.O culte exploitant le potentiel de la musique électronique : SOLARIS de Andrei Tarkovsky.
John Carpenter retrouve le pupitre de son cinéma avec cette adaptation de Stephen King.
B.O de Palme D'Or: TROISIÈME HOMME (1949) de Carol Reed.
LA GRANDE ILLUSION est la première musique complète de Joseph Kosma sur un film de Jean Renoir, leur précédente collaboration sur LE CRIME DE MONSIEUR LANGE n’ayant donné naissance qu’à une chanson. Voici le point de vue de Thibault Vicq sur cette partition.
Adrien Prevost, Nino Vella
Michael Kamen
Jerry Goldsmith
James Horner
James Horner
Jerry Goldsmith
Trevor Jones
Carter Burwell
Ennio Morricone
John Williams
Patrick Doyle
Miklos Rozsa
James Horner
Cliff Martinez
Elmer Bernstein
John Williams
Cécile Corbel
John Williams
Alan Silvestri
Michael Kamen
Joe Hisaishi
Alan Silvestri
John Williams
Georges Delerue
Ennio Morricone
Jerry Goldsmith
Jerry Goldsmith
John Barry
John Barry
Howard Shore
Howard Shore
Howard Shore, Ornette Coleman
Howard Shore
Howard Shore
Hans Zimmer
John Powell
Christopher Young
John Williams
Bernard Herrmann
Didier Lockwood
Hans Zimmer
Hans Zimmer
Hans Zimmer, Lisa Gerrard
Basil Poledouris
Basil Poledouris
Basil Poledouris
Basil Poledouris
Basil Poledouris
Ennio Morricone
Ennio Morricone
Ennio Morricone
Ennio Morricone
Mark Isham
John Debney
Eric Serra
Eric Serra
Elmer Bernstein
Gustavo Santaolalla
John Williams
Lalo Schifrin
Cliff Martinez
Alan Silvestri
Bruno Coulais
Jerry Goldsmith
Jerry Goldsmith
Georges Delerue
Don Davis
Harry Gregson-Williams
Christopher Young
John Williams
Joe Hisaishi
Harry Gregson-Williams
Philippe Rombi
Kenji Kawai
Max Steiner
Franz Waxman
Basil Poledouris
Hans Zimmer
Jerry Goldsmith
George Fenton
Jon Brion
Philip Glass
Kenji Kawai
Elliot Goldenthal
Interview B.O : Irène Drésel, nommée aux Lumières et aux César, pour À PLEIN TEMPS de Eric Gravel
Emission Aligre FM (Septembre 2022) : Thierry Jousse (Dictionnaire enchanté de la musique au cinéma) [Podcast à écouter]
Panorama BO : la plage au cinéma en 20 musiques [Podcast]