Rencontres Henri Langlois 2010 : Présences musicales dans la compétition (3)

 - Rencontres Henri Langlois 2010 : Présences musicales dans la compétition (3)

- Publié le 11-12-2010




Le Festival des films d'école de Poitiers permet de repérer la place accordée à la musique dans la jeune création.

 

La compétition 10 se caractérise par une présence musicale qui diffère d'un court à l'autre. Ainsi, si le court-métrage LA MAREA de Armando Capone contient aucune musique, celle-ci se retrouve un peu dans le court SOLSTICE de David Stoddart, à des périodes ponctuelles du récit. La musique est constituée de morceaux de musiques pop, ainsi que d'une création musicale de Paul Pringle, qui est aussi le compositeur du court-métrage en sélection LE GARÇON QUI VOULAIT ÊTRE UN LION de Alois Di Leo. Le court-métrage d'animation A LOST FOUND BOX OF HUMAN SENSATION de Martin Wallner & Stefan Leuchtenberg, quant à lui, allie une piste de Nick Drake et une création originale instrumentale (violon, flûte...) de Lars Deutsch (une courte partie du film est chantée par un protagoniste). Et enfin, il faut noter la valorisation de la musique dans le court-métrage BÉATRICE, SA BÊTE ET L'HOMME DE LA VILLE (image ci-contre) de Jordan Prosser. Dans ce film, la musique participe fortement au caractère fantastique de ce dernier, par un assemblage de partition de piano et de sons électroniques, lui donnant une tension incroyable. La musique, composée par Finn Robertson, intervient à un niveau tel, qu'elle porte entièrement la dernière scène du court-métrage.

Dans la compétition 2, la musique est également présente de façons très différentes. Ponctuellement, dans le court-métrage LONDON TRANFER de Roozbeh Behtaji, par des sons électroniques et de brèves mélodies de guitare et de batterie (composées par Vanessa Liftig), mais également dans le court SIEMIANY (image ci-contre) de Philip James McGoldrick, où quelques morceaux de violon apparaissent à plusieurs reprises (une musique composée par Raf Keunen).
Si une atmosphère étrange et religieuse rythme le court métrage PAUL WRIGHT jusqu'à ce que la rivière devienne rouge, c'est en grande partie grâce à sa musique, qui alterne des sons électroniques avec des partitions de piano. Cette musique composée par Jean-Marc Petsas (compositeur de STANLEY PICKLE, également en compétition), appuie sur ce caractère étrange du court. 

Mais c'est sans conteste le court-métrage HINTERLAND (image en tête de page) qui met le plus en valeur la musique dans cette compétition. L'histoire de ce court de Jakob Weyde & Jost Althoff est celle d'un ours qui s'achète un ampli pour écouter les musiques préférées de son IPOD (Mozart, Schubert ou Dvorak). Mais un oiseau lui vole son Ipod, et l'ours se lance à sa poursuite. Le court est rythmé par les musiques de l'Ipod, un mélange de musique classique et jazzy, ainsi que d'une musique composée par Daniel Freundlieb.

Une présence musicale assez pauvre dans la compétition 4. On note quelques effets sonores ainsi qu'une touche de musique orientale dans ARCHIPEL de Giacomo Abbruzzese, composés par Alessandro Altavilla, quelques airs de xylophone par Heurlin Eerikki dans BENIGNI (image ci-contre) de Jasmiini Ottelin, Pinja Partanen & Elli Vuorinen. Cependant dans les autres courts de la sélection, CIGARETTE CANDY de Lauren Wolkstein et BLANK de Amirnaeim Hosseini, la musique est absente, laissant place à quelques effets sonores, mais qui demeurent assez rares dans l'ensemble.

Floriane Jenard. 

 

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