Cannes #9 : Cordes déchirantes pour Almodovar

19 mai 2011

peau_que_jhabite,ichimei,exercice_de_letat, - Cannes #9 : Cordes déchirantes pour Almodovar

- Publié le 19-05-2011




Alberto Iglésias déchire ses boucles de cordes pour le thriller d'Almodovar, Ryûichi Sakamoto sur les pas de Takemitsu pour le film de sabre de Miike, Pierre Schoeller emploie les percussions pour le monde politique.

Pedro Almodóvar - LA PEAU QUE J'HABITE / LA PIEL QUE HABITO (Musique : Alberto Iglesias)

Alberto Iglesias retrouve son fidèle réalisateur espagnol Pedro Almodovar et déchire ses cordes pour accompagner le thriller. Sa partition est radicale, faite d'insatiables boucles torturées. On y entend (et voit) aussi Concha Buika qui interprète deux chansons espagnoles.

1. "Cautiva" - Alberto Iglesias
2. "Se me hizo facil" - Concha Buika ="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0"> --> (DVD Press Kit)

 

Takashi Miike - ICHIMEI / HARA-KIRI: DEATH OF A SAMURAI (Musique : Ryûichi Sakamoto)

Première collaboration entre les japonais Ryûichi Sakamoto (qui retrouve là le film de sabre 12 ans après TABOU de Oshima) et Takashi Miike (prolifique réalisateur extrême de AUDITION). Ce film est le remake de HARA-KIRI réalisé en 1962 par Masaki Kobayashi et dont la musique avait été écrite par Tôru Takemitsu. Et cette nouvelle partition reprend celle de son ancêtre dans un esprit proche du théâtre Kabuki, ponctuant de manière dramatique la chorégraphie des combats et des pauses.

Pierre Schoeller - L'EXERCICE DE L'ETAT (Musique : Philippe Schoeller)

Pierre Schoeller, musicien issu de la musique contemporaine et électronique, retrouve une deuxième fois son frère réalisateur Philippe après VERSAILLES (2008) et propose pour ce grand film consacré aux politiques une partition de percussions expérimentale et concrète déconcertante, instaurant un climat baroque.

Jean-Jacques Jauffret - APRES LE SUD (Musique : Mozart & Giovanna Marini)

Ce premier film s'ouvre et se clôt par le Concerto pour piano n° 23 de Mozart. Cette musique est présente uniquement lors des scènes consacrées au vieil homme lorsqu'il est chez lui. La musique est aussi physiquement représentée à l'écran par la présence du CD de ce Concerto que le protagoniste vole au supermarché. Au générique final, nous entendons "Staber Mater", interprété par le quatuor vocal de Giovanna Marini :

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Hormis ces deux titres, ce film se caractérise par le travail opéré sur les bruits d'ambiance, qui forment une mélodie en soi (chant des grillons, du vent...).

 

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