Le Festin nu (Howard Shore), le Saxophone comme élément perturbateur

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- Publié le 01-01-2008




Howard Shore retrouve David Cronenberg après “Chromosome 3”, “Scanners”, “Vidéodrome”, “La Mouche” et “Faux-semblants”, avec cette adaptation de William Burroughs, récit d’un junkie qui tue sa femme accidentellement.

Dans cette sixième collaboration, la partition allie le free-jazz à l'orchestration atonale, grâce à la présence du saxophone d'Ornette Coleman qui improvise par-dessus l'orchestre. Son jeu frénétique crée un certain décalage qui s'harmonise parfaitement avec l'univers déjanté du film, dans un mélange d'horreur et de comédie. La musique reflète la psyché du personnage, affecté par la drogue et la folie.

Certains morceaux, tels que "Mugwumps" et "Centipede", privilégient des textures orchestrales dissonantes et hypnotisantes afin de créer une atmosphère à la fois sinistre et extrêmement lourde. Cette partition rompt avec les conventions hollywoodiennes et s'inscrit dans la continuité des œuvres expérimentales de Shore pour Cronenberg.


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