Bertrand Blessing (En guerre, 2018) fait la rencontre de Frédéric Tellier qui avait fait appel à Christophe La Pinta sur "Les Hommes de l'ombre" (2012), "L’Affaire SK1" (2015) et "Sauver ou périr" (2018) avec une guitare electrique, aérienne ou lourde, dissonante ou mélodieuse, qui donne le côté "rock romantique" que le réalisateur recherchait.
[© Texte : Cinezik] • #Goliath #BertrandBlessing @BOriginales
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
01. Louis Armstrong / Sy Olivier's Orchestra - When You're Smiling (The Whole World Smiles with You) 04:01
02. The Mar-Keys - Last Night 02:37
03. François-Joël Thiollier - 2 Arabesques: Arabesque No. 1 05:10
04. Miriam Gauci / Belgian Radio and Television Philharmonic Orchestra / Alexander Rahbari - La forza del destino, Act IV: Pace, pace, mio Dio 05:24
05. Bertrand Belin - Grand duc 02:36
06. Préparation 02:19
07. Manufacture 01:12
08. Le fil 01:55
09. La baignade 01:40
10. Plaidoyer 01:34
11. Insupportable 03:24
12. La marche blanche 02:40
13. Maladie 01:21
14. Gestation 02:42
15. L'annonce 03:38
16. La course 01:18
17. Descente 01:40
18. Un ange 01:22
19. Épandage 02:10
20. Block Vote 07:30
21. Manif 05:33
22. Colette Tellier - Sensation 00:40
23. A Kind of Happiness 03:10
24. Aléa 01:38
25. Rêverie 01:42
26. Baroque 02:38
27. Received 01:28
Je voulais une musique très écorchée qui soit un personnage à part entière. Après avoir co-composé les BO de mes deux premiers films, j'ai choisi ici de faire appel à Bertrand Blessing. De prendre le risque - et là encore mon producteur m'a suivi ! - d'un compositeur qui n'est pas un spécialiste de la musique de film. Même si c'est devant un film que j'ai eu cette idée car Bertrand a composé la BO d'EN GUERRE de Stéphane Brizé. J'avais adoré sa musique donc, en rentrant chez moi, je suis allé regarder sur Internet son travail. Et j'ai été conquis par sa démarche, sa folie, son univers. Dès notre premier contact, je l'ai senti très sensible au sujet et à ma démarche. Bertrand a commencé à travailler très en amont, bien avant le tournage, en s'appuyant sur le scénario et une petite playlist que je lui avais fournie tout en l'encourageant à faire quelque chose qu'il ressentait lui. Puis, pendant le tournage, je l'appelais souvent et je lui envoyais des bouts de rushes. Il a composé une soixantaine de morceaux en tout. On en a gardé 20. Bertrand a ce côté rock romantique que je recherchais.
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