Stéphane Moucha travaille pour la première fois avec Jean-Pierre Améris qui avait auparavant surtout travaillé avec Pierre Adenot (plusieurs films entre "Le bateau de mariage" en 1994 et "Les émotifs anonymes" en 2010). La partition symphonique, inspirée de la musique du XXe siècle de Ligeti, Shostakovich ou Mahler, a été enregistrée à Londres avec un orchestre de soixante-cinq musiciens.
[© Texte : Cinezik] •
Au final, sur quatre-vingt-dix minutes de film, il y a cinquante-cinq minutes de musique, c'est beaucoup. et c'est une musique qui participe de l'action du film. Parmi les influences musicales, figurent les films d'alfred Hitchcock, les musiques de Bernard Hermann sont intégrées aux films. Je voulais que la musique participe de l'ambiance, du mystère, de l'émotion, du romantisme. Un peu comme dans un opéra. La musique de Mahler a été très importante pour moi quand j'étais adolescent, parce que s'y mêlent le sublime et le grotesque, ce qui correspond assez bien à l'humour noir de "L'Homme qui rit".
En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleurs, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir \'L\'Homme qui rit\', il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse et l\'éloigne des deux seuls êtres qui l\'aient toujours aimé pour ce qu\'il est : Déa et Ursus.
Avec Gérard Depardieu, Marc-André Grondin, Emmanuelle Seigner
Drame, Romance - 2012 - 1h 30min
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