Dans la compétition 3, le court-métrage MURMURES (image ci-contre) de Alexandre Labbé est très singulier dans sa manière de traiter la musique. Ainsi, nous pouvons entendre deux pistes musicales assez courtes de "Make yourself confortable" de Peggy King et "Solitude" des Jaguars. Cependant, la fin du film est une parenthèse musicale, où l'acteur principal invite ses voisins à chanter sur le morceaux "Je chante avec mon cœur" du groupe Les Classels.
Sinon, la musique se fait assez discrète dans les autres courts de la sélection, comme WANNA BE de Christina Ebelt, qui s'ouvre et se clôt sur quelques notes de guitare (par Jakob Ilja), à la manière du court-métrage FIRST AID de Yarden Karmin, qui allie plusieurs instruments comme l'accordéon et le piano.
Concernant la compétition 6, seul un court-métrage se distingue par sa présence musicale. Il s'agit de LA CONFESSION (image ci-contre) de Tanel Toom. La musique joue un rôle important dans ce court, et crée une véritable tension grâce à des effets sonores et une musique inquiétante composée par Paul Lambert. Une partition de piano, et quelques notes de violon forment une sorte de berceuse qui instaurent un véritable climat dans le film. On peut toutefois noter dans cette compétition des musiques russes composées par Anton Fyodorov dans le court-métrage MER DES DÉSIRS.
Une très grande présence de la musique dans la compétition 9. D'une part avec le court-métrage CONFLIT de Pierre Teulières, dans lequel la folie du personnage est en partie représentée par des sons électroniques (par Gregory Scié), qui forment une espèce de cacophonie dans le court. D'une autre part, dans le court-métrage LA BATAILLE DU CRÈVE CŒUR (image ci-contre) émane une musique orchestrale très présente de Wan-Jin Kim. Un univers tout autre et plus fantaisiste se dessine dans STANLEY PICKLE (image en tête de page) de Vicky Mather, avec une musique composée de bruits mécaniques et de mélodies féeriques. Une bande son riche composée par Jean-Marc Petsas.
Pour la dernière sélection de la compétition, la 11, la musique est à l'honneur dans le court-métrage LE DERNIER JOUR D'IVAN BULKIN, réalisé par Alexey Andrianov. où l'on peut entendre un mélange de musiques classiques, de sons électroniques et quelques notes d'instruments à cordes, par Alexei Aigi. Mais aussi, dans le court-métrage CICATRICES EN BÉTON (image ci-contre) , des sons électroniques se mêlent à des accords de piano et de cordes (violon et guitare). La musique de ce court est composée par Philipp Kümpel.
Interview B.O : Pierre Desprats (Les Reines du drame, de Alexis Langlois)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)