Le compositeur Neil Hannon, membre du groupe pop rock The Divine Comedy, travaille pour la première fois avec le cinéaste Leos Carax. Il a écrit des cordes dramatiques ainsi qu'une chanson qu'interprète Kylie Minogue (lors d'une belle scène sur le toit de la Samaritaine digne d'une scène de comédie musicale). Autre moment magique : lorsque Denis Lavant joue de l'accordéon dans une église. Voir le tracklist du film
Le compositeur James Horner travaille pour la première fois avec le cinéaste Marc Webb qui signe son second film après la comédie sentimentale (500) JOURS ENSEMBLE (la musique était de Michael Danna). Horner succède à Danny Elfman (SPIDER-MAN 1 et 2) et Christopher Young (SPIDER-MAN 3) sur la saga avec une partition très différente de ses prédécesseurs, plus "premier degré", plus innocente. Le retour aux origines (il s'agit d'un prequel) s'associe à un univers musical tourné vers le passé, vers l'enfance (ritournelle au piano), avec un zeste de merveilleux (quelques voix célestes), une pointe d'action, et de grandes envolées lyriques.
Après New York, Barcelone et Paris, Woody Allen tourne à Rome et compile à cette occasion des artistes italiens issus de la chanson ou de l'opéra, comme des chansons de Domenico Modugno (chanteur et compositeur des années 1950) sur des paroles de Franco Migliacci, la mandoline napolitaine de A. Pestalozza, du classique comme Puccini et Verdi, ainsi que le grand ténor d'opéra Fabio Armiliato qui interprète des airs de Ruggero Leoncavallo, compositeur du 19e.
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Le compositeur Cyril Morin retrouve pour la troisième fois le cinéaste Eran Riklis après LA FIANCEE SYRIENNE (2004) et LE VOYAGE DU DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES (2010). La partition de cordes laisse entendre une clarinette soliste plaintive ou un piano mélancolique pour une ambiance plutôt triste se dirigeant vers l'épure d'un piano solo ("Playing in the dark") d'une grande beauté.
Dans ce documentaire italien de Alessandro Comodin, la caméra accompagne avec de longs travelling en plan-séquence deux jeunes adolescents italiens en vacances, dans leur maison, dans des bals populaires, sur des manèges, près d'un plan d'eau... Les musiques sont 'in", entendues par les personnages dans leur balade estivale. Hormis les musiques de bal, nous entendons deux chansons pour deux moments magiques du film, écrites et interprétées par le belge Dupap et l'américain Jonathan Richman, deux songwriters. La première ("Egyptien Reggae" - Jonathan Richman) est diffusée par la fille sur son ordinateur puis devient hors champs lorsque la caméra est sur le jeune homme allongé par terre les yeux fermés qui écoute ce titre. La deuxième chanson ("Fifteen years ago" - Dupap, spécialement composée pour le film - c'est la seule musique originale du film) est présente lorsqu'ils sont sur un vélo, la caméra les suit en travelling arrière, pour un moment suspendu. Le générique de fin est silencieux.
Le compositeur argentin Federico Jusid travaille pour la première fois avec le cinéaste Andrés Baiz, qui réalise ici son deuxième film.
Dans le premier long-métrage de la réalisatrice Ève Deboise, on peut entendre l'opus 72 de Dvorak. "Lucie a quelque chose de placide, c'est une eau dormante, mais en elle, il y a cette musique passionnée où s'expriment ses élans et ses peurs. C'est devenu son thème et nous l'avons réutilisé ailleurs, en contrepoint au rock sensuel et au slow italien qui font partie du récit."
Casey Immoor signe la musique du premier long-métrage du réalisateur Matthew Gordon après avoir écrit la musique de son court "The Honeyfields" (2006).