eXistenZ (Howard Shore), le Pouvoir de l'Attraction

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- Publié le 01-01-2008




Howard Shore retrouve David Cronenberg après Chromosome 3 (1979), Scanners (1981), Videodrome (1984), La Mouche (1987), Faux-semblants (1988), Le Festin Nu (1992), M. Butterfly (1994), Crash (1996).

Dans cette nouvelle collaboration, Howard Shore et David Cronenberg créent une atmosphère à la fois sombre et envoûtante. Shore emploie un orchestre symphonique, enrichi d'éléments électroniques, pour composer un thème principal certes peu mélodique, mais néanmoins efficace. Ce thème, omniprésent dans le film, instaure une atmosphère hypnotique qui symbolise l'attraction exercée par le jeu vidéo dans le récit. Shore utilise la répétition de ce motif principal pour créer une sensation d'attraction morbide vers le jeu, duquel il semble difficile de s'échapper.

La partition, par son caractère uniforme, contribue également à brouiller les frontières entre la réalité et la fiction. Elle suggère que les personnages sont immergés dans un jeu depuis le début, renforçant ainsi l'ambiguïté qui plane à la fin du film. La musique accompagne de manière atmosphérique les aventures des personnages d'Allegra et Ted Pikul, incarnés par Jude Law, à travers le jeu eXistenZ.

Néanmoins, certains moments, tels que la scène où Ted tue le serveur chinois, sont soulignés par des cuivres agressifs et dissonants. La musique sert donc à amplifier les instants de tension et de terreur, tout en demeurant cohérente avec le ton général du film.


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