,@, - DOSSIER : au cœur de l'ADN musical de la saga 007 DOSSIER : au cœur de l'ADN musical de la saga 007

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- Publié le 18-02-2024




Plus encore que le smoking, le Walther PPK ou l'Aston Martin, c'est une poignée de notes de guitare électrique surf-rock qui, depuis 1962, signe l'arrivée de James Bond. La musique dans la saga 007 n'est pas un simple accompagnement ; elle est un pilier de son identité, une arme de séduction et de tension aussi essentielle que n'importe quel gadget de Q. Cet univers sonore, d'une richesse et d'une complexité fascinantes, a non seulement défini un genre cinématographique mais a également su évoluer, se réinventer et parfois même se trahir au gré des époques, des compositeurs et des modes.

Ce dossier décrypte les codes et les secrets. Nous remonterons aux origines, à cette "guerre musicale" en coulisses qui a donné naissance à l'iconique thème de James Bond 007 contre Dr. No. Nous rendrons bien sûr un hommage appuyé à son architecte principal, l'incontournable John Barry, qui, de l'art du symbolisme dans Goldfinger à la maturité d'Octopussy, a bâti les fondations du son Bond : des cuivres éclatants, des cordes sensuelles et un sens inné du suspense. Mais l'identité de 007 est aussi une mosaïque d'influences.

Nous verrons comment la saga a su intégrer les tendances de son temps, du rock vaudou de George Martin (Vivre et laisser mourir) au disco de Marvin Hamlisch (L'Espion qui m'aimait), en passant par l'empreinte eighties de Bill Conti ou la rencontre audacieuse entre John Barry et Duran Duran. Le dossier n'élude pas les partitions atypiques ou les ruptures, qu'il s'agisse du jazz de Michel Legrand défiant le canon, de l'approche controversée d'Eric Serra pour Goldeneye ou des expérimentations de Michael Kamen.

À travers l'analyse de chaque film, nous explorerons la géographie musicale de l'agent secret, la puissance évocatrice de ses génériques, et la manière dont les compositeurs successifs, de David Arnold à Hans Zimmer, ont dialogué avec cet héritage monumental. Comment la musique a-t-elle accompagné la mue du personnage, de l'invincibilité à la vulnérabilité de l'ère Craig ? Comment a-t-elle survécu à la tendance "Dark Knight" pour finalement opérer un retour aux sources avec Mourir Peut Attendre ?

De l'énergie puissante de Bons baisers de Russie au constat amer que la musique de 007 ne serait plus que "l'ombre d'elle-même" dans Spectre, ce voyage au cœur de la partition de James Bond est une exploration des thèmes, des motifs et des harmonies qui ont fait d'un espion un mythe immortel.


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