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Sergio Leone  
Né à Rome (Italie) en 1921. Décédé en 1989.

Sergio Leone

Pape du western italien, il a popularisé le genre à la fin des années 60 avec la "trilogie du dollar" mettant en scène Clint Eastwood, à l'aide d'Ennio Morricone à la musique. Le cinéaste et son compositeur resteront fidèles jusqu'à la mort de celui-ci en 1989, de Il était une fois dans l'ouest jusqu'à Il était une fois en Amérique en passant par Il était une fois la révolution.

Filmo

Liste non exhaustive, apparaissent les films présents dans notre base :

 Il était une fois en Amérique (1984)
Once Upon A Time In America - Film - BO : Ennio Morricone


 Mon Nom est Personne (1973)
Il Mio nome è Nessuno - Film - BO : Ennio Morricone


 Il était une fois la révolution (1971)
Giu La Testa / A Fistful of Dynamite - Film - BO : Ennio Morricone


 Il était une fois dans l'Ouest (1969)
C'era una volta il West - Film - BO : Ennio Morricone


 Le Bon, la brute et le truand (1968)
Il Buono, il brutto, il cattivo / The Good, The Bad and The Ugly - Film - BO : Ennio Morricone


 Et pour quelques dollars de plus (1965)
Per qualche dollaro in più / For a Few Dollars More - - BO : Ennio Morricone


 Pour une poignée de dollars (1964)
Per un pugno di dollari - Film - BO : Ennio Morricone


Incontournables du réalisateur

Sergio Leone a débuté au cinéma sur plusieurs péplums (dont Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich en 1961), en tant qu'assistant-réalisateur ou scénariste. Il en réalise deux : Les derniers jours de Pompei en 1959 et Le Colosse de Rhodes en 1961. Mais la reconnaissance arrive en 1966 avec un certain Clint Eastwood et Pour une poignée de dollars. A cette occasion il retrouve Ennio Morricone, qu'il connaissait de son enfance (ils partageaient les mêmes bancs à l'école). L'étincelle est immédiate et foudrayante, et Leone réinvente le western, introduisant fantaisie et inventivité de mise en scène à un genre jusque là réservé aux américains. Au fur et à mesure de ses réalisations, son style s'affine : après Et pour quelques dollars de plus qui s'enchaîne avec le précédent, il écrit et réalise Le Bon, la Brute et le Truand (1967), considéré comme l'un des meilleurs films de tous les temps (au scénario et à la musique en tout cas exemplaires !).

Si sa première saga a s'étend sur trois ans à peine, sa seconde trilogie comprend des films à quinze ans d'écart. C'est aussi une oeuvre beaucoup plus mûre : Il était une fois dans l'ouest (1969) est emprunt d'une certaine nostalgie du far west, tandis que Il était une fois la révolution (1972) évoque la révolution mexicaine et une certaine idée absurde et vaine de la guerre et de la politique. Il ne tournera rien pendant dix ans, préférant superviser d'autres productions avec Terence Hill telles que Mon Nom est Personne (1973) et Un Génie, deux associés, une cloche (1976), toutes deux mises en musique par Ennio Morricone. Il tourne finalement son ultime long-métrage en 1984 : Il était une fois en amérique, fresque utlime de presque quatre heures qui est le prolongement logique des films précédents, s'attachant à décrire les fondements de l'Amérique à travers des histoires individuelles et collectives.

Parmi ses projets (non aboutis de son vivant) figuraient une épopée historique sur le siège de Leningrad par l'armée allemande durant la seconde guerre mondiale. Aux dernières nouvelles le projet aurait échoué à Giuseppe Tornadore... et la musique à Ennio Morricone.

Sylvain Rivaud

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