Joseph Kosma

Joseph Kosma

Né à Budapest le 12 octobre 1905, décédé en 1969.

Né à Budapest, il est arrivé en France en 1933 où il est resté jusqu'à sa mort en 1969. Le musicien a collaboré avec les plus grands de son temps mais reste célèbre pour sa collaboration régulière avec Jean Renoir ou Marcel Carné.

Ses B.O notables : La Grande illusion ( Jean Renoir , 1937) • Les Enfants du paradis ( Marcel Carné , 1945) •

Articles / Biographies

Après des études de composition et de direction à l‘Académie de Liszt, il obtient en 1929 une bourse pour Berlin puis devient pianiste dans la troupe de Bertholt Brecht. Il arrive en France en 1933 et compose des chansons écrites par Prévert et pour lesquelles les frères Jacques, Yves Montand ou encore Juliette Gréco prêteront leur voix. Les écrivains français l’inspirent comme Sartre, Robert Desnos ou Raymond Queneau.

Ses chefs-d’œuvre musicaux naissent dans sa rencontre avec Jacques Prévert et Jean Renoir lorsqu’il composa la musique de La Grande Illusion, La Bête humaine et La Marseillaise.
Sa collaboration avec Carné produit d’autres pièces majeures, comme Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis. En 1951, sa musique de Juliette ou la clé des songes obtient un prix à Cannes.
En 1945, il compose un ballet « Le Rendez-vous », dont le thème du grand pas de deux fut utilisé l’année suivante pour la chanson « Les Feuilles mortes » qui figure dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné.

Avec plus d’une centaine de films de Duvivier, Decoin, Mocky, ou Le Chanois, il fait varier les genres musicaux. Il s’essaie à l’opéra avec la Révolte des canuts, il aborde l’opéra-bouffe avec Les Hussards. Il écrit aussi des pièces pour piano, Sonatines, des cantates, Ballade de celui qui chante dans les supplices, A l’assaut du ciel, un oratorio, les Ponts de Paris.
En 1943, il compose la musique de scène des « Mouches » de Jean-Paul Sartre.

2005 marque le centième anniversaire de sa naissance. A l’occasion de cette commémoration, l'ambassadeur de Hongrie en France a dévoilé une plaque commémorative sur la maison où Kozma est mort en août 1969 à la Roche-Guyon.

Benoit Basirico

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