A l’ombre des filles (2022)

• Film de Etienne Comar • • Au cinéma le 13-04-2022 •

• Musique originale composée par Arthur Simonini

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Arthur Simonini
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Arthur Simonini signe la musique de la comédie belge de Etienne Comar dans laquelle Alex Lutz tient le rôle d'un chanteur lyrique en pleine crise personnelle qui accepte d’animer un atelier de chant dans un centre de détention pour femmes. Sa partition lancinante privilégie les timbres d'une grande douceur, avec flûte, voix ou piano. Par ailleurs, le répertoire interprété par les détenues est un mélange entre le classique ("Où l'on me verse du bon vin" le canon de Mozart, "La Habanera", extrait de l’opéra "Carmen", "Cum Dederit" de Vivaldi ) et la variété ("Où sont les femmes" de Patrick Juvet, "India Song" par Jeanne Moreau ). Le réalisateur retrouve un sujet musical après son biopic "Django" pour lequel il avait fait appel à Warren Ellis pour la musique originale.

Sortie de la BO

Original Score • L’Inlassable Disque (13 avril 2022)

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Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. À l'ombre des filles (5:05)
2. En cellule (1:26)
3. Les bouches - Balcon (1:24)
4. Suite (2:58)
5. La lettre (1:34)
6. Maison mère (0:51)
7. Altercation - Le retour (2:12)
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Propos du réalisateur

Pour moi, le cinéma et la musique sont intimement liés. Les grands films que j'aime, je les regarde très souvent comme des partitions musicales. Que ce soit dans le choix du tempo, les contrastes, les voix, les niveaux d'émotion ou d'intensité, l'ouverture ou la coda d'un film... La retranscription d'une émotion à travers l'abstraction musicale, je l'associe aisément à l'écriture cinématographique. Jeune, j'ai suivi un enseignement musical classique. Et il y a quelques années, suite au décès de mon père, j'ai chanté dans un groupe de rock amateur. Écrire les paroles des chansons et ensuite les interpréter a été une découverte émotionnelle puissante, une expérience libératrice sur un plan intime et créatif. C'est à la suite de cela que je me suis mis à écrire des scénarios, puis à réaliser. D'où l'envie de faire un film qui montre à quel point le chant peut être une libération. Et quoi de mieux qu'une prison pour exprimer la métaphore de cette libération.