Augustin Viard, musicien français spécialiste des ondes Martenot, illustre avec ses sonorités cristallines arrangées par Warren Ellis le conte étrange de Lucile Hadzihalilovic dans lequel une fillette, Mia, est enfermée dans une demeure isolée avec un homme aux problèmes auditifs qui veille sur elle. Des textures sonores sont réalisées au Cristal Baschet par Nicolas Becker. Le silence pesant domine dans ce film à l'ambiance macabre, la musique prolonge alors par petites touches la dimension sensorielle du récit, à la lenteur indolente comme un rêve (on penses alors à Tarkovski et aux ambiances de Artemiev).
[© Texte : Cinezik] • #Earwig #AugustinViard
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