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Cette compilation conçue par Stéphane Lerouge retrace la période française de Maurice Jarre, entre 1951 et 1962, avec des cinéastes tels que Franju, Mocky, Verneuil ou Rossif. C'est, selon les propres mots du compositeur, "une photographie musicale de mon avant-Hollywood".
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
Dés La tête contre les murs qui ouvre le disque, Maurice Jarre se montre avant-gardiste, employant alors les percussions et jouant sur la rythmique, ce qu'il fait également dans des morceaux de jazz pour ce même film. Le compositeur français est aussi un grand mélodiste et sait nous amuser de petites ritournelles légères. Non dénué d'humour, le compositeur a pu nous le signaler dans l'interview qu'il nous a accordé, il aime employer des sonorités inédites et par là même surprendre notre oreille. Les yeux sans visage livre également son thème délicieux, jouant en contrepoint sur les images d'horreur du film de Franju. Un simple piano ou quelques cordes peuvent émouvoir dans Thérèse Desqueyroux. S'ajoutent à ces classiques du cinéma français quelques inédits (L'oiseau de Paradis, 1962) employant le gamelan et les percussions cambodgiennes. Pour la comédie de Mocky Les Dragueurs le compositeur livre un thème mélancolique et douceureux, loin des facilités comiques habituelles pour ce genre de film. Sa musique a toujours cette grâce et cette poésie qui fait sa marque. Enfin, pour clôturer cette "période française", Week-end à Zuydcoote annonce sa période américaine dans le film de genre avec le déploiement de l'orchestre et les tambours.
B.O-rama Décembre 2019 (Emission mensuelle, l'intégrale) • La Musique de film, sur Aligre FM