Retour sur le Ciné-concert INDIANA JONES au Palais des Congrès de Paris

13 et 14 février 2016

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Charlotte Dematte

- Publié le 28-03-2016




L’un des films cultes de Steven Spielberg se redécouvre en ciné-concert, diffusé en intégralité avec les dialogues en VO sous-titrée et les effets sonores, et la musique de John Williams jouée par les 90 musiciens de l'orchestre symphonique du Star Pop Orchestra. A l'occasion des 35 ans des « Aventuriers de l'Arche Perdue » (Steven Spielberg), ce ciné-concert mené par le Star Pop Orchestra au Palais des Congrès nous permettait de replonger dans les aventures du célèbre archéologue en live.

Dans le confort de la salle, on note déjà sur scène, sous le grand écran affichant le film à venir, la présence d'instruments atypiques tels un gong suspendu, des cloches tubulaires et une harpe. L'orchestre sera ainsi des plus complets et puissant ! Une fois installé, il démarre, avec la fameuse « March » posant le thème principal (« pa pa la pa », ascendant) et celui plus sentimental du film.

L'image s'anime alors sur la jungle (au Pérou), avec une musique subtile et inquiétante qui accompagne Indiana Jones et ses comparses pour nous présenter le héros. S'il est intéressant de constater les aspects contemporains et fantastiques (bruitage des instruments, glissendi et pizzicati aux cordes...) souvent portés par la suite par John Williams, cette scène de la statuette amène l'éclat, puis le thème - principal - d'Indiana (là simplement introduit, sur sa fuite en hydravion).

Ce 1er thème reviendra dès lors avec différents instruments, essentiellement aux cuivres (trompettes...), et dans des versions plus ou moins longues, pour marquer l'Aventure. Une fois rentré chez lui à Washington, et après exposé de l'importance de trouver l'Arche d'alliance par des visiteurs dans son Université, le 2ème thème, entendu avant le début du film, apparaît à l'évocation de Marion Ravenwood.

Ce thème romantique et doux, par la suite plutôt porté par les cordes, reviendra lui aussi, pour appuyer l'idylle des deux personnages. En 3ème thème, trois notes descendantes appuyées viennent évoquer l'aspect maléfique de cette Arche. Des hauteurs visitées du Népal, on arrive au Caire, avec l'orchestre qui distille cette musique pendant les scènes d'action et les vols en avion. Les sentiments d'Indiana pour Marion s'affirment là, avec un intermède sur un nouvel air (le sautillant « Basket Game ») sur la place du marché, jusqu'à sa mort supposée dans l'explosion du camion. A ce niveau, où Indiana découvre le puit renfermant la maquette dans le désert, le thème de l'Arche (notamment aux flûtes sur cordes graves) revient imposant, cette fois entier et le long de l'apparition des indices, jusqu'à un crescendo général (avec gong et timbales).

Une fois Marion (et son thème) retrouvée, et après un passage contemporain (avec piccolo et glissendi de cordes) pour illustrer les serpents mouvants au fond du tombeau, la scène où Indiana et Sallah trouvent l'Arche amène à nouveau son côté inquiétant. L'objet du titre révélé, et au gré de retournements de situations et d'épisodes chers à Steven Spielberg, l'orchestre suit la course à cheval de l'archéologue jusqu'au camion des nazis, le trajet en bateau du couple (avec envolées sentimentales), la nage d'Indiana vers le sous-marin ennemi et l'ouverture finale de l'Arche.

Et pour le générique de fin, on savoure à nouveau cette suite du début, tonique et langoureuse, pour les rappels de laquelle le public est invité à chanter le thème principal, joué seul pendant l'entracte par l'un des trompettistes.

Charlotte Dematte


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