Lars Von Trier utilise dans son film des extraits de "Tristan & Isolde" de Richard Wagner, interprété par The City of Prague Philharmonic Orchestra. Le romantisme allemand illustre la mélancolie du film à l'approche de la fin du monde à laquelle sont confrontés les personnages du film. Cette partition savante a des allures de Score hollywoodien à la vision des images d'une catastrophe à venir. Par ailleurs, nous entendons dans le film des morceaux de danse accompagnant les scènes de mariage.
Le compositeur canadien Benoît Charest (LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE) a écrit une musique pour le documentaire de ses compatriotes Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault. Celle-ci est rare puisque ce film tourné au Caire relate le quotidien de danseuses égyptiennes, la musique étant celle des habitants. Le film dessine un univers baroque dans l'alternance entre les moments musicaux et les témoignages de ces femmes qui font commerce de leur sensualité.
La BO de Michelino Bisceglia est composée essentiellement de sons de cloches pour correspondre à l'aspect sacré du film, et se mêlent à une partition abstraite (le compositeur ne voulait pas de mélodies), sur laquelle interviennent ponctuellement des chants féminins ou les chants des personnages du film. Le compositeur joue avec l'intensité de la musique, avec des crescendo puissants et decrescendo. Se joignent à cette musique deux pistes préexistantes : "Parting words" et "Passage of time" d'Alexander Zhikharev.
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