LA DOLCE VITA (1960), une ritournelle qui mène à l'ivresse

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Par Benoit Basirico - Publié le 08-05-2019




B.O de Palme d'Or : LA DOLCE VITA (1960) de Federico Fellini.

Depuis son premier long métrage LE CHEIK BLANC en 1952, Federico Fellini confie la musique de ses films à Nino Rota jusqu'à la mort de ce dernier en 1979. Et Rota livre surement avec LA DOLCE VITA sa pièce majeure, la plus libre et sensuelle.  Toujours emprunte de sonorités jazz, avec une trompette jamais loin, elle participe à l'ivresse et à la fête. Souvent visible à l'image, elle environne les personnages. Ses ritournelles entêtantes circulent d'une réalité la plus triviale à l'imaginaire le plus fantasque. La musique est la porte vers l'onirisme. Et le spectateur est invité au voyage par le moyen de mélodies enivrantes et communicatives.

Nino Rota prouve là encore qu'il est un grand mélodiste. Le thème participe à la douceur de vivre du titre par sa légèreté. Distillée de manière diffuse comme un parfum prolongeant le climat d’insouciance, la ritournelle est nourrie par une belle harmonie. La trompette et la guitare entonnent le motif central tandis que des cordes entreprennent le mouvement d’une valse lente qui semble faire danser les personnages. Nino Rota a également signé la musique d’une autre Palme d’or (Grand Prix) : LE GUÉPARD de Visconti. 

 


Par Benoit Basirico

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