NOTRE SELECTION DE LA SEMAINE À VOIR AU CINÉMA POUR LES FILMS ET LEUR MUSIQUE ORIGINALE :
Pierre Oberkampf signe la musique de la romance indienne de Shuchi Talati, qui relate la vie de Mira, 16 ans, dans un pensionnat conservateur en Inde dans les années 1990. Elle ressent un trouble lors de sa rencontre avec un nouvel élève, Sri. Des sonorités aériennes et cristallines (piano, flûtes, glass harmonica) sont comme un souffle qui va progressivement se développer, avec des pincements de cordes, pour représenter un désir latent qui demande à s'exprimer. L'indienne Sneha Khanwalkar ("Gangs of Wasseypur ") participe pour apporter une touche locale.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Keiichi Suzuki, reconnu pour avoir composé la musique de quelques films de Kitano, tels que "Outrage" et "Zatoichi", a réalisé la musique du film d'animation japonais de Yôko Kuno et Nobuhiro Yamashita. Ce dernier raconte l'histoire de Karin, une jeune fille de 11 ans abandonnée par son père chez son grand-père, un moine résidant dans une petite ville côtière du Japon, qui confie sa protection à un chat fantôme. Les sonorités de la partition, intégrant des instruments tels que le clavier, la clarinette, le saxophone, le trombone et le piano, incarnent l'univers de l'enfance et de l'insouciance au travers d'un esprit jovial, tandis que des cordes, notamment le violon et le violoncelle, apportent une touche romanesque. Le film se conclut sur une chanson, "Matatabi", interprétée par Chiaki Satō.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Manuel Peskine signe la musique du premier film de Jean-Baptiste Saurel (qu'il retrouve après des court-métrages tels que "La Bifle", 2012), une comédie d'action parodique sur la sexualité du couple (Vanessa Guide, Franc Bruneau), offrant une vision fantaisiste de la réconciliation entre le virilisme et l'abrogation du patriarcat. L'esthétique est influencée par la comédie américaine, la culture manga, les westerns et les films de kung-fu, proposant ainsi un large mélange musical référencé pour illustrer chacun de ces genres. La partition associe les instruments sans ironie, avec une pointe de lyrisme et de mélancolie (orchestre, guitare, trompette, Erhu, voix, percussions). Xavier Lacaille y chante "Behind Blue Eyes".
(Au cinéma le 21-08-2024)
Clément Ducol et Camille conçoivent les chansons (en espagnol) de la comédie musicale de Jacques Audiard, située au sein des cartels mexicains auprès de l'avocate Rita (Zoe Saldana) et Manitas (Karla Sofía Gascón), un gangster qui devient une femme. Mêlant des scènes chantées (par le casting - auquel s'ajoute Selena Gomez et Edgar Ramirez, et Camille) et dansées (sur des chorégraphies du Franco-Belge Damien Jalet, collaborateur de Madonna) à une intrigue criminelle, la partition se glisse au début d’une phrase de dialogue, dans le jeu des acteurs, passant du parlé au chanté. Le registre des chansons varie, allant d'un rythme pop joyeux à une bluette romantique, d'un hip-hop slamé moderne à un jazz plus ancien, avec l'instrumentation de la formation Las Damas que Pasan (flûtes, clarinettes, saxophones, cuivres, percussions) à laquelle s'ajoutent la guitare, les claviers, le piano, le violoncelle, la harpe.
(Au cinéma le 21-08-2024)
LES AUTRES FILMS :
La compositrice Chanda Dancy a signé la musique du thriller de Zoë Kravitz dès la lecture du scénario, inspirée par un morceau d’Igor Stravinsky, le thème de la série L'Île fantastique, ainsi que par la musique de cour japonaise et d'autres cultures diverses, afin d'installer une ambiance étrange. Des grondements et des stridences instaurent une angoisse, tandis que l'association d'airs classiques (une harpe, une gavotte) et de rythmiques électro contribue à créer un univers à double face. Derrière les soirées décadentes où le champagne coule à flots sur l'île privée d'un milliardaire (Channing Tatum), Frida (Naomi Ackie), qu'il a séduite, découvre l'envers du décor.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Volker Bertelmann fait la rencontre de Rupert Sanders sur cette nouvelle version du long métrage "The Crow" d'après la bande dessinée de James O'Barr. Le cinéaste avait auparavant fait appel à James Newton Howard sur "Blanche-Neige et le chasseur" (2012) et Clint Mansell pour "Ghost in the shell" (2017). Le compositeur succède à Graeme Revell qui avait participé aux deux premiers volets et à Marco Beltrami sur le troisième.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Jun Ichikawa signe la musique de l'animation de Kazuya Konaka.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Nick Lloyd Webber signe la musique du drame britannique de Gillies MacKinnon, qui suit l'histoire de Tom (Timothy Spall), un veuf retraité voyageant du nord au sud de la Grande-Bretagne jusqu'à sa ville d'origine, en utilisant sa carte de bus gratuite. Les notes aériennes et planantes marquent un voyage en apesanteur, intime, avec quelques pulsations imitant les roues du véhicule, un piano ou un violoncelle affirmant une certaine nostalgie.
(Au cinéma le 21-08-2024)
La compositrice sud-coréenne Hyun Jung Shim signe la musique du film thriller coréen de Tae-gon Kim.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Astrid Rondero signe la musique de son drame mexicain qu'elle co-réalise avec Fernanda Valadez.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Serge Nakauchi Pelletier signe la musique du drame québécois de Joëlle Desjardins Paquette.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Erwann Chandon signe la musique de la comédie policière de Noémie Saglio mettant en scène deux flics (Alice Taglioni, Stéfi Celma) en mission en tandem à Nice. La partition orchestrale est héroïque, soutenant l'action à l'aide de cordes amples et de rythmiques évoquant Mission Impossible, avec quelques vents pour évoquer le cadre solaire et maritime. On y entend un arrangement instrumental des "sunlights des Tropiques" de Gilbert Montagné.
sur Netflix (le 21-08-2024)
David Mitcham signe la musique du documentaire animalier britannique de Huw Cordey qui suit en haut des arbres les exploits et les épreuves d'une famille d'orangs-outans de plusieurs générations, présenté en VO par David Attenborough.
sur Netflix (le 22-08-2024)
Kathryn Bostic signe la musique de la comédie de Tina Mabry.
sur Disney+ (le 23-08-2024)
Gui Amabis, Rica Amabis & Plínio Profeta signent la musique de la série romantique brésilienne de Vivianne Jundi & Dainara Toffoli.
Saison 3 sur Netflix (le 21-08-2024)
Damián Mahler signe la musique de la série fantastique argentine de Susana Cardozo & Pablo Lago.
8 épisodes sur Disney+ (le 21-08-2024)
Henrik Steen Hansen & Jesper Mechlenburg signent la musique de la série romantique danoise de Nikolaj Feifer.
Saison 2 sur Netflix (le 22-08-2024)
Lukasz Targosz signe la musique de la série polonaise de Marta Szymanek.
Saison 2 sur Max (le 23-08-2024)
Nico Muhly signe la musique de la série de Justin Chon & Kogonada.
Saison 2 sur Apple TV+ (le 23-08-2024)
Gaemi signe la musique de la série thriller coréenne de Mo Wan-il & Yong-ho Son.
8 épisodes sur Netflix (le 23-08-2024)
Érico Theobaldo & Beto Villares signent la musique de la série brésilienne de Aly Muritiba.
6 épisodes sur Max (le 26-08-2024)
Justin Caine Burnett, Todd Haberman & Mac Quayle participent à la BO de la série de Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear.
Saison 7 sur M6 (le 27-08-2024)
Siddhartha Khosla signe la musique de la série policière de Steve Martin & John Hoffman.
Saison 4 sur Disney+ (le 27-08-2024)
Clément Doumic, Antoine Wilson & Sébastien Wolf (du groupe Feu! Chatterton) signent la musique de la série de comédie d'espionnage de Maxime Donzel, Géraldine de Margerie, David Coujard avec des sonorités electroniques colorées ancrées dans les années 80 où se situe l'action et des titres rythmés pour illustrer des scènes d'Aerobic.
Saison 2 sur OCS (le 27-08-2024)
Après Florent Athenosy et Alain Pewzner pour la première saison, Xavier Berthelot et Philip Lees signent la musique des saisons 2 à 6 de cette série de Laurent Burtin & Isabel Sebastian.
Saison 9 sur France 3 (le 27-08-2024)
Roy Budd signe la musique du western de Ralph Nelson.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Masaru Satô retrouve Akira Kurosawa après "Les Bas-fonds" (1957), "La Forteresse cachée" (1958), "Les Salauds dorment en paix" (1960), "Le Garde du corps" (1961).
(Au cinéma le 21-08-2024)
Fumio Hayasaka retrouve Akira Kurosawa après notamment "Rashômon" (1950) et deux ans avant "Les Sept Samouraïs" (1954).
(Au cinéma le 21-08-2024)
Fumio Hayasaka retrouve Akira Kurosawa pour la 4e fois après "Quatre histoires d'amour" (1947), "L'ange ivre" (1948), "Haru no tawamure" (1949).
(Au cinéma le 21-08-2024)
Masaru Satô retrouve Akira Kurosawa après "Vivre dans la peur" (1955), "Le château de l'araignée" (1957), "Les Bas-fonds" (1957), "La forteresse cachée" (1958) et "Les salauds dorment en paix" (1960) pour ce western situé dans une petite ville du Japon féodal, avec un samouraï errant du nom de Sanjuro Tsubaki (interprété par Toshirō Mifune) qui arrive pour trouver du travail. Il se retrouve rapidement impliqué dans les conflits entre deux factions rivales qui se battent pour le contrôle de la ville. La musique mêle habilement les percussions évoquant des confrontations et des tensions, un thème principal d'inspiration jazz, des mélodies douces et contemplatives avec flûtes pour les moments de calme, et des sonorités traditionnelles pour représenter les personnages nippons.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Masaru Satô retrouve Akira Kurosawa après "Vivre dans la peur" (1955), "Le château de l'araignée" (1957), "Les Bas-fonds" (1957) et "La forteresse cachée" (1958) sur cette relecture contemporaine d'Hamlet, mettant en avant un jeune homme (Toshiro Mifune) dont la quête de justice le pousse à s'infiltrer au cœur d'une entreprise corrompue dans le but de révéler les individus responsables de la mort tragique de son père. La musique, imprégnée de l’esprit du jazz, évoque les films noirs, tant américains que français. Chaque note résonne comme un écho de l’angoisse et de la tension qui règnent dans l’univers impitoyable de l’entreprise. Le jazz offre à la fois un soutien à l'atmosphère oppressante et inquiétante du film et crée un décalage ironique qui souligne les tragédies des personnages. Cette dualité entre tension dramatique et légèreté apparente se manifeste à travers des passages musicaux qui flirtent subtilement avec le pathétique et l’absurde. Le jazz policier se révèle particulièrement efficace pour souligner l'ironie cruelle du sort réservé au protagoniste. Alors qu'il pense maîtriser son destin en cherchant à venger son père, il se retrouve entraîné dans une spirale de violence et de désespoir où il devient lui-même victime des conséquences inattendues de sa quête de vengeance.
(Au cinéma le 21-08-2024)
Masaru Satô retrouve Akira Kurosawa après "Vivre dans la peur" (1955) et "Le château de l'araignée" (1957).
(Au cinéma le 21-08-2024)
Le compositeur japonais Yasuharu Takanashi signe la musique de ce film d'animation produit par la Toho, premier film de Hiroyuki Yamashita.
(Au cinéma le 23-08-2024)