Mathieu Amalric filme la chanteuse Barbara depuis les coulisses (en répétition, en confessions), dans un mélange entre les images d'archives et l'incarnation de Jeanne Balibar dans un va et vient entre Balibar et Barbara. Les chansons sont interprétées tantôt dans leur version originelle par Barbara, tantôt par l'actrice. On entend par ailleurs l'accordéon de Vincent Peirani.
Pour sa première comédie musicale, le cinéaste Bruno Dumont dresse le portrait de la jeune Jeanne d'Arc en adaptant les poésies de Charles Péguy avec la distanciation du chant (enregistré en son direct) et de la danse (chorégraphiée par Philippe Découflé), convoquant la musique métal de Igorrr (Gautier Serre) qui flirte avec la musique métal, le baroque, les Balkans, ou encore le trip-hop.
Eric Slabiak (violoniste et co-fondateur de l'ensemble Les Yeux Noirs) retrouve Carine Tardieu après "Du vent dans mes mollets" (2012) avec des thèmes autour de la musique classique de Vivaldi et Mozart, et certaines ritournelles mélancoliques rappelant Michel Berger.
Jean-Luc Fafchamps signe la musique du drame franco-belge de Philippe Van Leeuw.
Le compositeur Amine Bouhafa signe la musique du documentaire malien de Souleymane Cissé, lequel avait fait appel à Bruno Coulais et David Reyes sur ses deux précédents films, avec une partition de violoncelle solo pour toucher à une émotion intime, ajouté à une clarinette et un piano, puis la touche orientale de la Kora, du Oud, et d'une guitare.
Matthew James Kelly signe la musique du premier film de la réalisatrice thaïlandaise Kirsten Tan.
Dans un recoin de ce monde / Kono sekai no katasumi ni
Animation japonaise de Sunao Katabuchi
Musique : Kotringo