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Après L'ARMEE DU CRIME de Guédiguian, et VINCERE de Marco Bellocchio sur Mussolini (et une allusion à la guerre de 1917 dans LE RUBAN BLANC de Michael Haneke), Quentin Tarantino revisite cette période de notre histoire sous la forme d'un western. Le film est moins musical que ses autres films, même si Ennio Morricone l'habille habilement par séquences précises (Voir la liste des musiques). Malgré sa séquence d'ouverture magistrale, ce n'est pas le grand film attendu, et cela est à l'image d'un festival aux films prévisibles qui pour le moment ne nous a guère surpris malgré la qualité de certaine oeuvre de cinéastes dont on en attendait moins, comme Alain Resnais livrant avec LES HERBES FOLLES une comédie loufoque et libértaire dans la continuité de son oeuvre, mais devant laquelle on passe un agréable moment.
Et puis, comment ne peut parler de ce qui a été certainement LA montée glamour du Festival. Brad Pitt, Angelina Jolie, Quentin Tarantino, Mike Myers... C'est par milliers que les badauds se sont amassés près du palais des festivals pour apercevoir leur star préférée. Il fallait jouer des coudes pour se faire une place derrière les barrières. Ca n'était pas plus facile ce matin à la conférence de presse...
Au concert de la Plage, Jean-Michel Bernard offre un remarquable concert au piano en trois parties (Voir vidéo plus bas). Outre la musique de ses propres film avec Michel Gondry (BE KIND REWIND, LA SCIENCE DES REVES), il a tenu a rendre hommage à son complice Ray Charles et au compositeur Maurice Jarre, disparu récemment.
Du côté de la Caméra d'Or présidée cette année par le comédien Roschdy Zem, un grand cocktail rassemblant tous les réalisateurs en lice s'est tenu au palais. C'est un vrai défilé de talents prometteurs qui a arpenté en robes et smokings les marches du palais. Ils sont l'avenir du cinéma. Alors qui succèdera à Steve MacQueen, lauréat l'an passé avec HUNGER ? Le destin de l'un d'eux va changer dimanche, c'est certain.
Alejandro Aménabar : L’idée m’est venue lorsque j’étais en vacances à la mer. Je me trouvais sur la plage et je regardais les étoiles. J’étais vraiment ému par la profondeur de cette nuit étoilée et j’ai décidé de faire un film sur les étoiles. J’ai commencé à faire des recherches sur l’astronomie, sur les différents astronomes de l’Histoire, et j’ai découvert cette femme fascinante, Hypathia, qui a vécu à l’époque de l’Empire romain. AGORA est l’histoire romancée et dramatisée de son histoire. J’ai voulu faire un film très moderne et l’idée de faire un film du passé, qui peut parler de l’époque d’aujourd’hui, était attrayante.
Alejandro Aménabar : Quand j’ai terminé l’écriture du scénario d’AGORA, je crois que j’étais vraiment épuisé. Je n’avais plus l’énergie de me consacrer à la musique. J’adore toujours autant la musique, bien sûr. J’étais persuadé de savoir la musique dont le film avait besoin, mais je voulais quelque chose de plus frais et je crois que je n’avais pas cette fraîcheur que le score méritait. Et puis, AGORA est un projet énorme avec un budget de 50 millions de dollars qui était très prenant en tant que réalisateur. Mais j’ai été très heureux de pouvoir obtenir du département de production un grand orchestre pour Dario Marianelli.
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Making of "Inglorious Basterds"
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BA "Les Herbes Folles"
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Interview B.O : Pierre Desprats (Les Reines du drame, de Alexis Langlois)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)