Pour sa comédie grinçante, le réalisateur suédois Ruben Östlund convoque divers titres notamment "Genesis" de Justice qu'écoute le personnage dans sa voiture.
"Genesis" - Justice
Arnaud Rebotini, musicien de musique électronique français, fondateur du groupe Black Strobe, retrouve le réalisateur Robin Campillo après EASTERN BOYS (2014), avec dans la continuité de son style des titres electro pour les scènes de clubs, mais aussi des instants plus dramatiques, un piano mélancolique ou des battements sourds (infrabasses) comme pour évoquer le titre.
Le groupe de musique électronique et pop rock français Phoenix retrouve la cinéaste américaine Sofia Coppola après "Somewhere" (2010) pour cette nouvelle adaptation de Thomas Cullinan (après que Lalo Schifrin ait écrit la musique du film de Don Siegel) et propose des textures electroniques qui instaurent une étrangeté et distillent un poison au sein de ce pensionnat paisible.
"Lorena" - Henry D.L Webster / Joseph Philbrick Webster
(comptine fredonnée dans le film par Oona Laurence)
Jonny Greenwood (Radiohead) retrouve la réalisatrice écossaise Lynne Ramsay après "We Need to Talk About Kevin" (2011).
Pour son nouveau thriller fantastique, le cinéaste grec Yorgos Lanthimos convoque des pièces de Ligeti et Penderecki (des choix musicaux qui ajoutés aux travellings dans des couloirs font penser à "Shining"), du theremin, ou encore un Stabat Mater de Schubert...
Les frères Evgueni et Sacha Galperine signent la musique du nouveau drame du cinéaste russe Andrey Zvyagintsev, qui avait fait appel à Philip Glass sur "Elena" (2011) et "Léviathan" (2014), et à Arvo Pärt sur "The Banishment" (2007) avec une partition de piano préparé assez expérimentale et monumentale basée sur un unique accord et une tension progressive, en ouverture et en cloture du film.
Le chanteur, musicien et producteur américain Joshua Homme (Queens of the Stone Age) signe la musique du drame du cinéaste allemand Fatih Akin.
Fatih Akin : "J'ai toujours voulu faire un thriller et si IN THE FADE en est un, c'est aussi grâce à sa musique".
"I Know Places" - Lykke Li (générique de fin)
Julie Roué signe les chansons du premier film de Léonor Serraille, dont celle du générique de fin interprétée par Angèle Chiodo.
Mathieu Amalric filme la chanteuse Barbara depuis les coulisses (en répétition, en confessions), dans un mélange entre les images d'archives et l'incarnation de Jeanne Balibar dans un va et vient entre Balibar et Barbara. Les chansons sont interprétées tantôt dans leur version originelle par Barbara, tantôt par l'actrice. On entend par ailleurs l'accordéon de Vincent Peirani.
Peyman Yazdanian signe une musique pour le générique finale du drame de son compatriote iranien Mohammad Rasoulof.
Warren Ellis signe la musique de ce thriller, premier film de Taylor Sheridan.
Le compositeur tunisien Amine Bouhafa (Timbuktu) fait la rencontre de sa compatriote Kaouther Ben Hania.
Florencia Di Concilio signe la musique du premier long-métrage de Léa Mysius avec une partition singulière de violoncelle et percussions sauvages pour s'achever avec lyrisme et l'apport des cordes pour illustrer l'envol de l'amour des deux adolescents.
"Passacaglia Della Vita" - Rosemary Standley & Dom La Nena.
(pendant la fuite à Moto)
Le violoncelliste Gaspar Claus signe la musique du documentaire de Emmanuel Gras.
Emmanuel Gras : "Le travail a consisté à simplifier au maximum les mélodies, avec des répétitions de motifs, et peu de notes. Pour résonner avec l'image d'un homme seul qui marche..."
Stuart Staples (membre des Tindersticks) retrouve pour cette comédie la cinéaste Claire Denis en solo après "L'Intrus" (2004), "White Material" (2009), "Salauds" (2013) avec une partition jazzy conçue en compagnie du guitariste David Boulter, du percussionniste Thomas Belhom, du pianiste Dan McKinna. Certaines pièces de Stuart Staples sont interprétées avec improvisations par le Julian Siegel Quartet (clarinette, piano, double basse, batterie).
Le chanteur Jean-Louis Aubert retrouve le cinéaste Philippe Garrel après "La jalousie" (2013) et "L'ombre des femmes" (2015) avec des ballades mélancoliques au piano, et un motif épuré qui revient pour marquer l'obsession de la jalousie.
"Lorsqu'il faudra" - Jean-Louis Aubert / Michel Houellebecq
Le musicien américain expérimental Daniel Lopatin (alias Oneohtrix Point Never) signe la musique du film criminel des frères Safdie et retrouve le cinéma après "The Bling Ring" (2013) de Sofia Coppola. On entend en fin de film la chanson "The Pure and the Damned" écrite par Oneohtrix Point Never et interprétée par Iggy Pop.
"The Pure and the Damned" - Oneohtrix Point Never / Iggy Pop.
(générique de fin)
Interview B.O : Pierre Desprats (Les Reines du drame, de Alexis Langlois)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)
Panorama B.O : Noël dans le cinéma américain [Podcast]