A l'affiche avec : Le médium (Film de Emmanuel Laskar ).

Delphine Malaussena signe la musique du premier long métrage d'Emmanuel Laskar, qui interprète également le rôle de Michael dans sa comédie romantique et thérapeutique. Son personnage, Michael, refuse d'accepter sa rupture amoureuse ainsi que son don de communiquer avec les défunts. Il va alors faire la rencontre d'Alicia (Louise Bourgoin), une jeune artiste charismatique, persuadée de la présence de son époux décédé. La musique du film joue avec justesse l'équilibre entre la dimension solaire et dépressive du récit, sublimant les émotions et l'atmosphère mélancolique et fantaisiste qui s'en dégage. 

A l'affiche avec : El Profesor (Film de Maria Alché, Benjamin Naishat ).

Santiago Dolan signe la musique de la comédie argentine de Maria Alché et Benjamin Naishtat avec un jazz lumineux et rythmé (trompette, saxophone, batterie) qui peut évoquer Duke Ellington. Un motif décliné accompagne l'ambition d'un professeur de philosophie à l’Université de Buenos Aires, en lice avec un autre candidat, séduisant et charismatique, pour un poste convoité, soutenant ainsi la trajectoire d'un engagement sans répit, allant jusqu'à un morceau exclusivement percussif.

A l'affiche avec : Six pieds sur Terre (Film de Karim Bensalah ).

Adrien Casalis signe la musique de la chronique de Karim Bensalah, qui relate le parcours initiatique de Sofiane, fils d’un ancien diplomate algérien établi à Lyon pour ses études et menacé d’expulsion. Acceptant de travailler pour une entreprise de pompes funèbres musulmanes dans l'espoir de régulariser sa situation, il est amené à construire sa propre identité et à évoluer peu à peu vers l'âge adulte. La partition n'illustre pas l'origine du personnage avec de la musique arabe, mais témoigne de la multiplicité de son identité avec des cordes pour véhiculer l'émotion et une musique douce et enveloppante lors des moments passés aux pompes funèbres. Les emprunts intègrent le rock, la pop, l'électro, l'arabe, le classique et se concluent par la voix cristalline du chanteur brésilien Zeca Veloso. Dans une scène, le personnage joue du piano et chante pour une jeune fille la chanson "Creep" de Radiohead, et assiste plus tard à un concert où est joué un impromptu de Franz Schubert.

A l'affiche avec : HPI (Série de Vincent Jamain, Laurent Tuel ).

Yannis Dumoutiers (compositeur plutôt spécialisé dans le documentaire) signe la musique de cette série de comédie policière de Vincent Jamain et Laurent Tuel.

A l'affiche avec : La Morsure (Film de Romain de Saint-Blanquat ).

Emile Sornin signe la musique du film de Romain de Saint-Blanquat avec une flute traversière, guitare, clavier, et présence vocale, illustrant le ton fantastique et gothique évoquant Dracula (l'actrice fait d'ailleurs penser à Isabelle Adjani dans le Nosferatu de Herzog). 

A l'affiche avec : La Couleur dans les mains (Film de Nora Hamdi ).

 La compositrice d'origine polonaise Anna Anka Korbinska signe la musique du drame de Nora Hamdi.

A l'affiche avec : Attraction (Série de Indra Siera ).

Yves Gourmeur signe la musique de la série belge de Indra Siera. 

A l'affiche avec : Knok (Série de Guillaume Duhesme ).

Jérome Rossi signe la musique de la série policière de Guillaume Duhesme. 

A l'affiche avec : Mademoiselle Holmes (Série de Victoria Spennato ).

François Liétout signe la musique de la série policière de Victoria Spennato

A l'affiche avec : Jour de merde (Film de Kevin T. Landry ).

Eloi Ragot signe la bande originale de la comédie noire québécoise de Kevin T. Landry, en utilisant un banjo et des percussions boisées pour illustrer la situation de Maude, une jeune mère célibataire au bord de la dépression, qui est partie dans la forêt pour interviewer le gagnant d'un gros montant à la loterie et qui s'avère être peu coopératif. Des cordes viennent s'ajouter pour maintenir la tension et accompagner l'évolution vers le thriller, tandis que des sonorités plus loufoques sont là pour rappeler le ton décalé.

A l'affiche avec : Laissez-moi (Film de Maxime Rappaz ).

Antoine Bodson signe la musique du premier film suisse de Maxime Rappaz qui relate l'histoire d'une femme (Jeanne Balibar) déchirée entre son métier de couturière, son fils handicapé et ses désirs envers les hommes. La partition accompagne avec douceur le parcours intime du personnage, grâce à un délicat piano solo qui revient régulièrement et tisse le fil conducteur d'un récit elliptique. Le thème musical se reflète à l'écran avec un homme jouant du piano.

A l'affiche avec : La Nouvelle femme (Film de Léa Todorov ).

Emile Sornin signe la musique du drame historique franco-italien de Léa Todorov sur l'enseignement de Maria Montessori. On y entend des pièces de Mélanie Bonis, compositrice française contemporaine du personnage historique, figure importante de la musique française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

A l'affiche avec : Rien ni personne (Film de Gallien Guibert ).

Camille Delafon signe la musique du premier long métrage de Gallien Guibert, qui retrace l'histoire de Jean (Paul Hamy), un orphelin de naissance en cavale, laissant derrière lui sa femme et son enfant. La partition oscille entre la douceur d'un piano évoquant le berceau et la rugosité de textures ainsi que celle d'un violoncelle pour maintenir une tension inhérente à l'intrigue criminelle.

A l'affiche avec : Cherry (Film de Sophie Galibert ).

Clementine Charuel signe la musique du premier film de Sophie Galibert et relate par ses notes délicates (piano, cordes) les sentiments d'une jeune femme qui apprend qu'elle est enceinte. La partition élabore une bulle autour du personnage en soutenant son désarroi et la perte d’une innocence avec un thème qui se déploie. Des sonorités angéliques et une présence vocale participent au ton fantasque, léger, au bord du conte. On y entend également des chansons originales ("Ride On The Sun" par Clémentine Charuel elle-même - au lancement du générique, et trois autres par Vita Levina).  

A l'affiche avec : La tête froide (Film de Stéphane Marchetti ).

Adrien Casalis compose la musique du drame réalisé par Stéphane Marchetti, s'inspirant du travail de compositeurs tels que David Wingo (pour les films de Jeff Nichols), ou même Giorgio Moroder. Les ambiances électroniques aux motifs obsédants et à la rythmique tendue se mêlent aux cordes modifiées pour accentuer les chocs et la rugosité, et au piano intimiste, reflétant ainsi les tourments intérieurs de Marie (Florence Loiret-Caille), prise dans un engrenage dans les Alpes enneigées.