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[© Texte : Cinezik] •
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John Williams : Clefs de compréhension d’une œuvre pour le cinéma
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Dossier : Tandem Eric Serra & Luc Besson (du Dernier Combat à Arthur et les Minimoys)
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Dossier : Marco Beltrami et l’horreur (de SCREAM à LA NONNE 2)
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Calendrier des Films & Séries
La Nonne 2 (Marco Beltrami), une approche gothique
[ Benoit Basirico]
Marco Beltrami signe la musique du film d'horreur de Michael Chaves dans l'univers "Conjuring" (autour de Valak, la nonne démoniaque), et succède au polonais Abel Korzeniowski qui avait participé au premier opus. La partition joue pleinement le genre horrifique avec un choeur, un orchestre massif, des sonorités lourdes et inquiétantes jouant sur les dissonances.
Scanners (Howard Shore), une fusion de l'orchestre et de l'électronique
[ ]
Howard Shore retrouve son compatriote canadien David Cronenberg après leur première collaboration sur "'The Brood'. Le cinéaste semble avoir trouvé en Shore un même élan artistique, un même goût pour les ambiances macabres/envoûtantes.
Beetlejuice (Danny Elfman), l'empreinte musicale d'un duo iconique
[ ]
Danny Elfman retrouve Tim Burton après "Pee Wee Big Adventure" (1985), un an avant de se retrouver sur "Batman" (1989), avec une musique excentrique adaptée à l’univers décalé du film, qui inclut des instruments variés et des motifs mélodiques frappants, mêlant des thèmes accrocheurs à des arrangements orchestraux étonnants, tout en conservant une touche d'absurde. On y entend aussi des chansons emblématiques interprétées par Harry Belafonte, qui s'intègrent parfaitement à l’univers du film.
Cannes 2016 / LA FILLE INCONNUE : L’absence de musique comme principe chez les Dardenne
[ Benoit Basirico]
Avec leur nouveau film, les frères Dardenne reconduisent chaque élément qui a fait leur succès depuis ROSETTA (leur première palme d’or), l’absence de musique en fait partie. Celle-ci jusque-là justifiée, se révèle désormais comme un principe qui amène le film à son échec.
Mad Max 2 : Le Défi (Brian May)
[ ]
Brian May retrouve George Miller après "Mad Max" (1979).
Le Village (2004), Le violon qui apaise les ténèbres
[ ]
James Newton Howard retrouve M. Night Shyamalan pour la quatrième fois après "Sixième Sens" (1999), "Incassable" (2000) et "Signes" (2002).
Seul sur Mars (Harry Gregson-Williams), nappes synthétiques et cordes planantes
[ par Quentin Billard]
Le compositeur Harry Gregson-Williams retrouve le cinéaste Ridley Scott après "Kingdom of Heaven" (2005), sans oublier ses musiques additionnelles pour "Prometheus" (2012) et "Exodus: Gods and Kings" (2014), avec pour cette chronique spatiale sur un astronaute (Matt Damon) coincé la planète rouge, une partition qui fait ressentir l’optimisme et l'espoir du personnage plutôt que d'évoquer le désespoir ou la noirceur.
Interstellar (Hans Zimmer), dans l'Infini de l'Espace
[ par Quentin Billard]
Hans Zimmer retrouve Christopher Nolan après la trilogie des DARK KNIGHT et INCEPTION avec une partition minimaliste et répétitive avec un orgue comme principal instrument, dont la résonance à la fois liturgique et cosmique représente le voyage temporel mystique et intime du personnage.
James Bond 007 contre Dr. No (Monty Norman, John Barry), une Guerre Musicale derrière le Thème
[ par François Faucon]
Pour le "James Bond theme", Monty Norman reprend l'air d'une chanson qu'il avait écrite ("Good sign, Bad sign") et l'adapte au folklore jamaïcain qu'il écoute sur le tournage, à base de percussions (le film prend la Jamaïque pour cadre). Il n'y a pas encore de chansons au générique mais dès ce premier opus l'identité de la saga est créée. Pour l'histoire, la production est insatisfaite de son travail qui se chargeait d'inscrire l'espion dans le cadre géographique sans lui donner l'élan héroïque et glamour qu'on lui connaît. Des titres ont même été rejetés, certains comme "Dr Fantasy - Twisting with James" se retrouvent malgré tout sur les enregistrements de la B.O. John Barry est ainsi appelé à la rescousse pour sauver 007 et lui donner une plus grande force de caractère. Pour y parvenir, il a l'idée géniale d'utiliser une guitare électrique rock et une rythmique de jazz pour des variations du thème de Monty Norman, lequel reste le seul crédité au générique, mais sera évincé des films suivants au profit de John Barry.
Bons baisers de Russie (John Barry), une puissante énergie
[ par François Faucon]
John Barry signe la musique du second opus de la saga James Bond après avoir arrangé le thème de Monty Norman sur le premier épisode. La chanson n'est pas au générique mais à la fin du film, accompagnant l'ultime escapade amoureuse sur une gondole vénitienne entre Bond et Tatiana Romanova. On l'entend également dans une scène mineure, au début du film, passant à la radio, donc en arrière-plan. C'est Lionel Bart, connu pour la comédie musicale Oliver !, qui compose la musique et les paroles alors qu'il était étonnamment incapable de lire et d'écrire la moindre note. Les thèmes étaient enregistrés vocalement sur magnétophone et retranscrits au piano par ses collègues ! John Barry fera remarquer, à juste titre, que les paroles n'ont absolument aucun rapport avec le film.
Goldfinger (John Barry), l'Art du Symbolisme Musical
[ par François Faucon]
Première collaboration entre le compositeur John Barry et le réalisateur Guy Hamilton. "Goldfinger" est le troisième opus de la saga James Bond mais le premier sur lequel John Barry a eu la totale maîtrise de la partition.
Opération Tonnerre (John Barry), entre suspens sous-marin et femmes fatales
[ par François Faucon]
John Barry rempile pour ce 4e James Bond, tandis que Tom Jones interprète la chanson.
On ne vit que deux fois (John Barry), orientalisme et espionnage
[ par François Faucon]
John Barry signe la musique de ce 6e opus "officiel" de la saga James Bond.
Au service secret de sa Majesté (John Barry), une Musique Émotionnelle pour le Temps et l'Amour
[ par François Faucon]
John Barry retrouve la saga James Bond pour la 5e fois. Si l'on fait exception des deux premiers opus qui cherchent encore une "recette" à succès, cette nouvelle aventure de 007 est la seule à débuter sans chanson. Le spectateur doit se contenter d'une ombre de Bond qui court et disparaît en tenant dans ses mains les chaussures de Diana Rigg (célèbre pour Avengers et recrutée pour compenser le déficit de notoriété de George Lazenby).
Les Diamants sont éternels (John Barry), Harmonies et Dissonances
[ par François Faucon]
John Barry retrouve Guy Hamilton pour James Bond entre "Goldfinger" (1964) et "L'Homme au pistolet d'or" (1974). Le précédent album n'ayant pas eu, malgré ses indéniables qualités musicales, le succès escompté, John Barry revient aux sources et convoque Shirley Bassey pour interpréter la chanson titre. Aux paroles, Don Black qui se surpasse dans le registre de l'allusion sexuelle...
Vivre et laisser mourir (George Martin), entre Rock, Soul et Vaudou
[ par François Faucon]
George Martin signe la musique de 8e James Bond tandis que Paul McCartney (des Beatles) écrit et interprète la chanson. Dans Goldfinger, 007 trouvait les Beattles inaudibles au point de mettre des boules quiès... C'est pourtant l'un d'eux qui est, ici, responsable de la création musicale du générique. Après les désaccords sur Diamonds Are Forever, la production se tourne vers Paul McCartney et les Wings, groupe de rock (1971-1981) dont il fait partie. Est-il besoin de dire que le succès est au rendez-vous ? La chanson sera classée 9ème de générique à l'émission française L'Heure de Vérité. Quant à George Martin, il est le producteur des Beattles. Il produit donc la chanson du générique et s'occupe des orchestrations ce qui lui vaudra un Grammy Awards en 1974. Impressionnée par ce travail, la production lui demande de composer la musique du film.
L'Homme au pistolet d'or (John Barry), l'énigme musicale d'une partition méconnue
[ par François Faucon]
John Barry retrouve la saga James Bond et son réalisateur Guy Hamilton après "Goldfinger" (1964) et "Les Diamants sont éternels" (1971). La chanson générique débute avec une très légère variation du thème "James Bond is back".
L'Espion qui m'aimait (Marvin Hamlisch), Disco, Classique et Espionnage
[ par François Faucon]
Le compositeur de jazz Marvin Hamlisch signe la BO de ce 10e épisode officiel de la saga James Bond. Cette année-là, la concurrence est rude et le principal adversaire susceptible de ranger l'espion britannique au rang des vieillards dépassés n'est autre que Star Wars et sa musique désormais entrée dans la légende. Les deux précédents opus ayant été des succès très relatifs, il faut tout faire pour que ce 007 soit le plus spectaculaire possible. Pari gagné (du moins au box-office).
Moonraker (John Barry), une musique en orbite, entre kitsch et solennité
[ par François Faucon]
John Barry retrouve la saga James Bond tandis que la chanteuse Shirley Bassey est convoquée une 3e fois pour interpréter la chanson d'ouverture d'un 007. C'est la troisième fois que Shirley Bassey est convoquée pour interpréter la chanson d'ouverture d'un 007 après que d'autres artistes aient décliné l'offre : Franck Sinatra est vraisemblablement trop occupé sur son album Trilogy ; Johnny Mathis car il n'est pas satisfait du titre de la chanson ; Kate Bush refuse. Shirley Bassey disposera d'une semaine pour enregistrer la chanson et n'encaissera que difficilement de n'avoir pas été choisie en premier... Si à cela on rajoute la promotion quasi inexistante, on comprend que ce titre n'ait pas remporté un grand succès. Le générique de fin se déroule sur une version étrangement disco de la chanson-générique : "End Title".
Rien que pour vos yeux (Bill Conti), l'empreinte eghties de Bill Conti dans l'Univers de 007
[ par François Faucon]
Bill Conti signe son unique musique pour la saga James Bond, succédant à John Barry, Marvin Hamlisch, et George Martin.
Octopussy (John Barry), un classique du genre pour un compositeur à maturité
[ par François Faucon]
John Barry signe sa 9e BO pour la saga James Bond. Pour comprendre la logique de cet opus, il faut compter avec la concurrence directe de Never Say Never Again. 007 non-officiel sorti quatre mois après Octopussy avec Sean Connery, cet opus inattendu de la saga impose à la production de revenir aux fondamentaux de l'espion britannique donc à son compositeur fétiche : John Barry.
Jamais plus jamais (Michel Legrand), quand Legrand défie Barry avec le jazz
[ par François Faucon]
Le français Michel Legrand signe la BO de ce second James Bond non-officiel après CASINO ROYALE (1967) qui marque le retour de Sean Connery dans le rôle de 007. On a souvent parlé de "guerres des Bond" entre Sean Connery et Roger Moore dans la mesure où Never Say Never Again sort quatre mois après Octopussy.
Dangereusement vôtre : Quand Duran Duran rencontre John Barry
[ par François Fauson]
John Barry signe la musique du 14e opus officiel de la saga James Bond. Pour Roger Moore, c'est certainement le 007 de trop. L'acteur a vieilli et sa prestation sur un scénario approximatif servi par un casting limite comique ou à contre-emploi (Grace Jones ! et Tanya Roberts, Razzie Awards de la pire actrice en 1986) lui épargne une fin en beauté avec Octopussy ! Il est temps de passer à autre chose...
Tuer n'est pas jouer (John Barry), la Fin d'une époque, entre Tradition et Modernité
[ par François Faucon]
Dernière partition de John Barry pour la saga James Bond après 25 ans de loyaux services. Les meilleures choses ont une fin. Les producteurs avaient convoqué, en urgence, John Barry pour arranger et personnaliser le thème de Monty Norman. 25 ans plus tard, le maître tire sa révérence sur une belle partition. Au bout de onze James Bond, et du propre aveu de John Barry, la fraîcheur et la spontanéité des premiers opus s'est tarie. Et les nombreuses crispations avec le groupe A-Ha n'y arrangeront rien.
Permis de tuer (Michael Kamen), un James Bond en quête d'Identité Musicale
[ par François Faucon]
Michael Kamen signe la BO du 16e opus officiel de la saga James Bond après que John Barry ait signé sa dernière collaboration pour le précédent épisode. C'est peut-être parce que John Barry n'est plus là que la production aura une mainmise considérable sur la création musicale de cet opus. Il est de toute façon indisponible pour tout le monde en raison d'une opération de l'œsophage. Un an plus tard, il dédiera la musique de Dances With Wolves aux médecins qui lui ont sauvé la vie.
Goldeneye : Quand Eric Serra Rencontre James Bond
[ par François Faucon]
Le retour de James Bond au cinéma avec Pierce Brosnan dans le rôle principal marque une tentative de moderniser et rajeunir l'image de l'agent secret. Pour accompagner cette nouvelle direction, le compositeur Eric Serra est choisi pour sa capacité à apporter une touche contemporaine à la musique du film.
Demain ne meurt jamais (David Arnold), renaissance musicale de la Saga Bond
[ par François Faucun]
David Arnold signe sa première BO pour la saga James Bond dont il s'agit du 20e épisode (et deuxième opus de la nouvelle génération avec Pierce Brosnan après GOLDENEYE mis en musique par Eric Serra). David Arnold (Independance Day, Stargate) est un fan de 007 et le succès de l'album qu'il produit en 1997 sous le nom de Shaken and Stirred : The David Arnold James Bond Project (reprises des meilleures chansons de la série par différents artistes) justifie son recrutement par la production pour ce 18ème.
Le Monde ne suffit pas (David Arnold), et l'Orientalisation de James Bond
[ par François Faucon]
David Arnold retrouve une deuxième fois la saga James Bond après "Demain ne meurt jamais" (1997) dans un bon équilibre entre musique électronique et musique classique qui n'avait pas été ressenti avec Goldeneye.
Meurs un autre jour (David Arnold), Madonna et l'Influence Cubaine
[ par François Faucon]
David Arnold retrouve une troisième fois la saga James Bond après "Demain ne meurt jamais" et "Le Monde ne suffit pas".
Casino Royale (David Arnold), un James Bond plus complexe
[ ]
David Arnold compose pour la quatrième fois un film de la série des James Bond, mêlant à nouveau orchestre symphonique et samples électro dans une partition rythmée et classieuse inspirée de John Barry.
Quantum of Solace (Quantum of Solace), violence et vulnérabilité, la dualité de James Bond capturée en musique
[ par François Faucon]
David Arnold retrouve la série des James Bond pour la 5e fois, deux ans après Casino Royale. La chanson titre est interprétée par Alicia Keys (après que Amy Winehouse ait initialement été annoncée).
Skyfall (Thomas Newman), un Bond nouveau, une musique nouvelle?
[ par François Faucon]
Thomas Newman succède à John Barry et à David Arnold sur le 23e épisode de la saga JAMES BOND pour retrouver son réalisateur anglais fétiche Sam Mendes (AMERICAN BEAUTY) qui rejoint la franchise. La chanteuse Adele interprète la traditionnelle chanson.
Casino Royale (Burt Bacharach), un James Bond atypique
[ par François Faucon]
La première image du film est pour Peter Sellers qui répond à l'appel des services spéciaux de sa Majesté (il s'agit en réalité d'un faux James Bond), trois ans après avoir endossé l'imperméable de l'inspecteur Clouseau dans La Panthère rose et Quand l'inspecteur s'emmêle. Il perpètre ici les mêmes calembours, pitreries costumées (l'imitation de Hitler est une réussite totale) et décalages divers...
Dark Shadows (Danny Elfman), reviviscence d'une collaboration mythique
[ par Sylvain Rivaud]
Danny Elfman retrouve Tim Burton pour la treizième fois sur un long métrage après ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (2010).
Alice au Pays des Merveilles (Danny Elfman), en demi-teinte
[ par Sylvain Rivaud]
Danny Elfman retrouve le réalisateur Tim Burton après "Pee Wee Big Adventure" (1985), "Beetlejuice" (1988), "Batman" (1989), "Edward aux Mains d'Argent" (1991), "Batman, le Défi" (1992), "Mars Attacks" (1997), "Sleepy Hollow" (2000), "La Planète des singes" (2001), "Big Fish" (2004), "Charlie et la chocolaterie" (2005), "Les Noces Funèbres" (2005).
La Malédiction (Marco Beltrami), notes diaboliques
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami exploite ses formules orchestrales habituelles au service du frisson, du suspense et de la terreur pour le film de John Moore, et succède à Jerry Goldsmith qui était le compositeur du film de Richard Donner dont celui-ci est le remake.
The Thing (Marco Beltrami), composition symphonique sombre, oppressante et immersive
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami écrit une musique pour le premier film du réalisateur néerlandais Matthijs van Heijningen Jr, remake de THE THING de John Carpenter dont la musique avait été composée par Ennio Morricone. Succéder à la partition mythique d'Ennio Morricone sur le film de 1982 relevait de la pure gageure pour Marco Beltrami, engagé par la production pour signer la musique de « The Thing ». Le compositeur, spécialiste des musiques d'épouvante, était le choix parfait pour ce film.
Scream 4 (Marco Beltrami), la désillusion
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami retrouve la saga qui l'a lancé internationalement avec son fidèle réalisateur Wes Craven. Une première écoute de la musique dans le film nous permet clairement de retrouver un style similaire aux trois précédents scores, bien qu'une petite nouveauté fasse curieusement ici son apparition : l'utilisation de samples orchestraux. Apparemment, Beltrami a disposé d'un budget bien moins conséquent sur ce film, l'obligeant ainsi à avoir recours en grande partie à des samples synthétiques cheap imitant des sons d'orchestre. Cette technique peut se concevoir aisément sur une production télévisée à budget modeste, mais sur un gros film comme « Scream 4 », cela laisse douloureusement songeur !
Argo (Alexandre Desplat), un suspens musical
[ par Quentin Billard]
Alexandre Desplat signe la musique de la troisième réalisation de Ben Affleck (qui avait travaillé auparavant à deux reprises avec Harry Gregson-Williams sur THE TOWN et GONE BABY GONE). Le compositeur retrouve George Clooney en tant que producteur après LES MARCHES DU POUVOIR et SYRIANA.
Mission : impossible, protocole fantôme (Michael Giacchino), un Ballet d'Espionnage
[ par Sylvain Rivaud]
Michael Giacchino retrouve pour la troisième fois le réalisateur américain Brad Bird après LES INDESTRUCTIBLES en 2004 et RATATOUILLE en 2007, et retrouve par la même occasion la saga "Mission: Impossible" après le troisième épisode réalisé par J.J Abrams (en 2006), son réalisateur fétiche (qui écrit ce nouvel épisode).
A Dangerous Method (Howard Shore), la Musique comme reflet de l'Âme
[ par Sylvain Rivaud]
Howard Shore retrouve son fidèle collaborateur David Cronenberg pour leur treizième long métrage en commun.
Alien, le huitième passager (Jerry Goldsmith, 1979), antithèse de Star Wars, entre expérimentation et tradition
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Jerry Goldsmith rencontre Ridley Scott sur ce film qui mélange science-fiction et horreur, avant de le retrouver sur "Legend" (1985). Le compositeur signe la même année la BO de "Star Trek : Le Film" (1979).
Aliens, le retour (James Horner, 1986), une partition sombre et explosive, entre influences et innovations
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james Horner signe la musique du second opus de la saga, et rencontre James Cameron qu'il retrouvera sur "Titanic" (1998) et "Avatar" (2009), et marque un tournant dans la carrière du jeune compositeur après quelques séries-B au début des années 80, confirmant le succès de "Cocoon" (1985).
Alien 3 (Elliot Goldenthal, 1992), une part de sacrée dans le Cauchemar de Ripley
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Elliot Goldenthal signe son unique BO pour David Fincher qui réalise son premier film et renoue avec l'horreur après "Simetierre" (1989).
Alien, la résurrection (John Frizzell, 1997), une musique hybride terrifiante et viscérale
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John Frizzell écrit une musique pour le premier film américain de Jean-Pierre Jeunet, et succède à Jerry Goldsmith, James Horner et Elliot Goldenthal pour la saga ALIEN.
Alien vs. Predator (Harald Kloser, 2004), le Duel Musical
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Harald Kloser, collaborateur de Roland Emmerich ("The Day After Tomorrow"), hérite de la lourde tâche de croiser Alien et Predator. Il succède à Goldsmith, Horner, Goldenthal et Silvestri, auteurs de partitions inoubliables pour les sagas. Le défi est de taille : créer une musique à la hauteur de ces œuvres emblématiques, tout en apportant sa propre touche à cet univers riche en frissons.
Aliens vs. Predator: Requiem (Brian Tyler, 2007)
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Après Harald Kloser sur le précédent opus, c'est le jeune Brian Tyler qui a été choisi pour écrire la musique de la suite du cross-over. Sa partition se veut un hommage aux musiques des franchises "Alien" et "Predator", multipliant les clins d'œil aux compositeurs précédents : Goldsmith, Horner, Goldenthal, Frizzell et Silvestri. Il mélange ces références à son propre style orchestral, qui s'affirme au fil des années.
Prometheus (Marc Streitenfeld, 2012), alchimie entre Orchestre, Chœurs et Électronique
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Le compositeur Marc Streitenfeld retrouve le cinéaste Ridley Scott après "American Gangster" (2007), "Mensonges d'État" (Body of Lies) (2008), "Robin des Bois" (2010). Harry Gregson-Williams propose des musiques additionnelles en retrouvant le réalisateur anglais une seconde fois après "Kingdom of Heaven". Ce film est annoncé comme un prequel à ALIEN (1979), film qui lança la saga avec Jerry Goldsmith.
Alien: Covenant (2017), l'Héritage de Goldsmith
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Le chanteur et guitariste australien Jed Kurzel fait la rencontre de Ridley Scott et succède à Jerry Goldsmith (ALIEN) et Marc Streitenfeld (PROMETHEUS) dans les épisodes de la saga ALIEN réalisés par le cinéaste anglais, avec une partition librement inspirée par la B.O du premier Alien, anxiogène, à l’ambiance sombre et inquiétante du film.
Le dernier maître de l'air (2010), une Quête Héroïque
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James Newton Howard compose un septième film pour M. Night Shyamalan depuis LE SIXIEME SENS.
Ponyo sur la falaise (Joe Hisaishi), la Mélodie Enchanteresse de l'Animation
[ par Sylvain Rivaud]
Neuvième collaboration consécutive entre Joe Hisaishi et le maître de l'animation japonaise Hayao Miyazaki, lequel écoutait souvent "La Walkyrie" de Richard Wagner, expliquant à ses collaborateurs que cette musique faisait circuler de l'adrénaline dans ses veines. L'opéra a donc eu une certaine influence sur le film.
Anastasia (David Newman), un voyage enchanteur à travers la Russie
[ ]
David Newman signe la musique du film d'animation de Don Bluth & Gary Goldman.
LE DOCTEUR JIVAGO (Maurice Jarre, 1966)
[ JULIEN MAZAUDIER]
« Mr Lean, vous savez, Maurice est excellent pour les grands espaces et le sable mais Hollywood dispose de meilleurs compositeurs pour la Russie et la neige. » Ce fut la réponse lapidaire du directeur du département de la MGM lorsque David Lean, chercha à contacter Maurice Jarre, émigré aux USA pour qu'il retravaille sur son nouveau film. A cette époque la MGM avait crée un département spécialisé dans le classement des thèmes musicaux. Les morceaux étaient déjà enregistrés à l'avance et les réalisateurs n'avaient plus qu'à piocher pour trouver la musique qui leur convenait. Le fait que Jarre compose lui même le thème principal, spécialement pour le film était quelque chose de relativement atypique à Hollywood qui surprit beaucoup les producteurs du film. Pourtant le choix du compositeur était tout à fait approprié étant donné sa connaissance de la musique ethnique. Comme il le dit lui même: "J'ai étudié la musique Russe au Conservatoire Musical de Paris, ce qui m'a permit de recréer assez facilement des thèmes de valses "à la Russe" que l'on peut entendre lorsque Lara et Komarovsky dansent".
A WALK THROUGH H (1977, Michael Nyman), la réincarnation d'un ornithologiste
[ par Julien Mazaudier]
A Walk Through H (Promenade à travers H) est un moyen métrage en 16mm réalisé en 1978. Il s’agit de la présentation d’une série de 92 cartes de pays imaginaires qui mènent l’âme défunte d’un ornithologue vers sa prochaine vie, si l’on croit en la réincarnation. Un voyage labyrinthique qui le conduit jusqu’aux profondeurs du paradis ou de l’enfer. Dans le dictionnaire anglais, la lettre H étant la première lettre d’Heaven (Paradis) et Hell (Enfer). Durant tout le film, la caméra parcourt, sur les murs d’un musée les tableaux cartographiques (peints par Greenaway) morcelés par le cadrage. Le réalisateur inclus en insert, des images d’oiseaux filmés dans les paysages splendides de la région du Wiltshire. La composition de Michael Nyman qui illustre ces cartes est utilisée comme un aspect structurant du montage. Le réalisateur avait demandé à Nyman de composer 5 musiques pour 5 lieux différents comme la campagne, la ville ou le désert. Pour respecter la structure du film, chaque morceau devait être lui-même subdivisé en 10.
The Falls (1980, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
The Fall est un faux documentaire complètement absurde divisé en 92 biographies de personnes touchées par l’apocalypse du "VEI", le Violent Evénement Inconnu, un phénomène associé aux oiseaux. Le film est d’autant plus loufoque qu’il contient parfois des erreurs de classifications en attribuant le VEI à des personnes ordinaires ! Très intéressé par les classifications, celles de Borges et Calvino en particulier, Greenaway s’inspire également de certaines méthodes aléatoires du compositeur John Cage dans son disque Indeterminacy qui traite de 90 histoires. Le film est un pavé de 3h00 présenté par la voix solennelle de l’acteur Colin Cantlie dans le générique d’introduction mais peut aussi se voir comme une simple collection de 92 mini-courts métrages.
Meurtre dans un Jardin Anglais (1982, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
Comme le dit le réalisateur, l'histoire du film est basée sur un présupposé sophistiqué : dessiner ce que l’on voit au lieu de ce que l’on sait. L’histoire se déroule en 1694 dans un manoir Jacobin du sud de l’Angleterre et traite de la conspiration d’un meurtre comme dans les polars de Patricia Highsmith ou d’Agatha Christie. Madame Herbert (Janet Suzman), aristocrate délaissée par son mari, engage le séduisant Neville (Anthony Higgins), dessinateur-paysagiste renommé, pour peindre une série de douze tableaux représentant le domaine. En échange, elle lui accordera ses faveurs. Mais Neville ne va pas tarder à découvrir la vraie nature du contrat... Le film, financé par le BFI, (British Film Institute), une société de financement pour le film d’Avant-garde possède une approche très picturale de la composition en deux et trois dimensions, étroitement lié au paysage anglais. Les costumes sont très exagérés par rapport à la période historique. Filmés à travers la grille, les décors rappellent de nombreux peintres modernes tels que Mondrian, Rauschenberg ou l’américain David Hockney.
Making a Splash (1984, Michael Nyman)
[ ]
Véritable chorégraphie aquatique, ce documentaire de 25mn réalisé pour la chaîne de télévision anglaise Channel Four est une célébration du corps humain dans l’eau. Un thème que l’on retrouve fréquemment dans les œuvres de Peter Greenaway. Portée sur la musique omniprésente de Michael Nyman, le film se base sur l’idée Darwinienne des différentes phases évolutives de l’espèce humaine. On suit des poissons et des batraciens nageant dans l’eau puis la caméra, en vue sous-marine filme un nouveau né en train de faire ses premiers pas dans une piscine, on passe ensuite sur des groupes d’enfants puis d’adolescents en train de nager et d’effectuer des plongeons… Le film s’achève sur un véritable ballet chorégraphique de natation synchronisée.
A Zed & Two Noughts (1985, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
Un des points de départ pour Zoo, fût pour Peter l'analyse de quelques films scientifiques sur des animaux en décompositions. La structure du film se base sur les huit moments de l'évolution animale selon Darwin. En parallèle, une fillette répond à des devinettes. Trouver l'animal qui correspond à chaque lettre de l'alphabet. "A for Angelfish, B for Butterfly..." Une idée que Greenaway avait eue en travaillant sur un projet de livre pour enfant et qu'il reprendra dans son court métrage 26 Bathrooms.
Drowning by Numbers (1988, Michael Nyman)
[ par Julien Mauzaudier]
Drowning By Numbers est lui aussi assez particulier. Il raconte l’histoire d’un triple meurtre (quadruple, en fait) exécuté par trois générations de femmes qui éliminent leurs maris respectifs par noyade – baignoire, mer, piscine. Le film peut également se voir comme un divertissement où l’on peut s’amuser par exemple à chercher les numéros de 1 à 100, disséminés tout au long du film (!).
Les morts de la Seine (1989, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
Les Morts de la Seine inaugure la période la plus riche et la plus macabre de Peter Greenaway. Ce superbe téléfilm financé par la chaîne Arte, pour le bicentenaire de la Révolution Française se présente sous la forme d’un documentaire-catalogue. (Complètement bidon en vérité!) Une histoire de noyés repêchés dans la Seine entre 1795 et 1801 qui ont beaucoup à "raconter" sur l’époque où ils étaient vivants ; témoins privilégiés de la Révolution française, de la prise de la Bastille et des débuts du Consulat. Deux croque-morts se penchent sur le cas de ces personnes relativement humbles en examinant le corps des cadavres, le sexe, l’âge, la couleur des cheveux, les cicatrices, les vêtements… reconstituant ou imaginant à partir de ces éléments comment ces personnes se sont retrouvés dans la Seine.
Le Cuisinier, le Voleur sa Femme et son Amant (1989, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
Un voleur, mafieux et chef de gang, amateur de bonne chère, (Michael Gabon) crée un restaurant avec un chef fameux (interprété par Richard Bohringer). Il s’y goinfre chaque soir avec sa bande, en compagnie de sa femme qui ne supporte plus sa vulgarité. Le voleur est particulièrement odieux avec elle. Sans broncher elle subit ses diktats mais finit par le tromper avec un client régulier, libraire, aimable, raffiné. Bien plus complexe qu’un simple vaudeville, Le Cuisinier, le Voleur sa Femme et son Amant est basé sur une idée simple, le cannibalisme. Le film exploite la thématique dans toutes les directions inimaginables, il ne se limite pas au simple fait de manger de la chair humaine mais débouche sur quelque chose de plus vaste : lorsqu’on a finit de dévorer tout ce qu’il y a à manger dans le monde, il ne reste plus qu’à s’entre dévorer…
Prospero's Books (1991, Michael Nyman)
[ par Julien Mazaudier]
Prospero’s Books est assurément le projet de Peter Greenaway le plus riche et le plus ambitieux. Le film est réalisé en Vidéo Haute Définition (un procédé très rare pour l’époque), ce qui permet de nombreuses manipulations d’images. Le film utilise en effet le langage populaire de MTV, (l’incrustation de texte et de l’image) mais il s’attaque à un texte profondément archaïque et obscur, la dernière pièce de William Shakespeare, The Tempest présentée pour la première fois à la cour en 1611. L’histoire se situe pendant la Renaissance. Prospero, Duc de Milan, est chassé de son trône avec sa fille Miranda par son frère Antonio. Il les met sur un bateau en espérant que ceux-ci mourront dans le voyage puisqu'il sabote le bateau. L'ami de Prospero, Gonzalo, lui laisse 24 livres encyclopédiques qui contiennent toutes les connaissances accumulées au début du XVIIe siècle. Prospero et sa fille échouent sains et saufs sur une île magique où règne Caliban, un monstre hybride. Par la puissance de ses livres, Prospero va régner pendant 12 ans sur cette île. La Post-Production de ce film a suscité un partenariat important avec l’infographiste parisienne Eve Ramboz qui créa les enluminures particulièrement complexes des 24 livres de Prospéro (sur "Le livre de l’eau", l’image est composée d’une cinquantaine de sources différentes !) Par moment, le film rappelle la démesure baroque du Satyricon de Fellini, on y trouve aussi des allusions à la mythologie grecque et biblique.
Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau (Howard Shore), une symphonie épique à travers les mondes de Tolkien
[ par Quentin Billard]
Le compositeur de David Cronenberg ("La Mouche") et David Fincher ("Seven") fait la rencontre de Peter Jackson et franchit avec lui un cap dans sa carrière avec sa première pièce entièrement symphonique. Il inaugure une trilogie en mettant en place les différents thèmes de la saga.
Arthur et les Minimoys (Eric Serra), hommage aux classiques symphoniques du cinéma
[ par David Reyes]
Arthur et les Minimoys marque le grand retour du tandem Serra-Besson. Sept années ont passé depuis Jeanne d'Arc, durant lesquelles le compositeur s'est livré à des expériences aussi diverses que la comédie romantique ou le western... Il a également concrétisé ses rêves de scène avec des concerts enlevés par son groupe de jazz-rock, l'apogée étant un mémorable concert à Auxerre en octobre 2005 pour lequel son ensemble fut épaulé par un orchestre symphonique. Alors qu'en est-il de ces retrouvailles tant attendues, après l'impasse Angel-A ?
Apollo 13 (James Horner), hommage musical à la bravoure spatiale
[ par Quentin Billard]
James Horner retrouve Ron Howard après "Cocoon" (1985) et "Willow" (1988). Dans leur troisième collaboration, James Horner et Ron Howard proposent un travail puissant pour le film "Apollo 13".
Big Fish (Danny Elfman), un doux romantisme
[ par Quentin Billard]
Danny Elfman retrouve Tim Burton après "Pee Wee Big Adventure" (1985), "Beetlejuice" (1988), "Batman" (1989), "Edward aux Mains d'Argent" (1991), "Batman, le Défi" (1992), "Mars Attacks" (1997), "Sleepy Hollow" (2000), "La Planète des singes" (2001), avec un orchestre, un piano et un fiddle (violon de l'americana) qui évoque les péripéties fantastiques de Ed Bloom.
Batman (Danny Elfman), une épopée musicale sombre et mémorable
[ par Quentin Billard]
Après 'Pee Wee Big's Adventure' (1985) et 'Beetlejuice' (1988), 'Batman' marque la troisième collaboration de Danny Elfman à l'univers cinématographique de Tim Burton.
Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith (John Williams), un accomplissement
[ par Sylvain Rivaud]
John Williams cloture la prélogie de Georges Lucas avec ce 6e film de la saga. Annoncé comme le film le plus sombre, et rassemblant tous les thèmes, développant l'avènement d'Anakin Skywalker en Darth Wader tout en s'ouvrant vers la trilogie originelle.
La Guerre des étoiles / Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir (John Williams), quand le cinéma rencontre l'opéra
[ par Quentin Billard]
Une saga aussi célèbre que Star Wars n'aurait jamais pu connaître un tel succès sans l'apport indispensable de la cultissime musique de John Williams.
Star Wars : Episode V - L'Empire contre-attaque (John Williams), du côté obscur de la force
[ par Quentin Billard]
Beaucoup considèrent le thème de ‘Star Wars' et de Dark Vador comme deux des plus grandes mélodies de l'histoire de la musique de film. On a pourtant tendance à oublier que le thème de Dark Vador était absent du premier film, malgré la présence du personnage à l'écran. Cette marche n'apparaît qu'à partir de The Empire Strikes Back !
Star Wars : Episode II - L'Attaque des clones (John Williams), Hymne Intergalactique
[ par Quentin Billard]
John Williams reprend son travail sur la saga 'Star Wars' pour la 5e fois et prolonge les thèmes de 'The Phantom Menace'.
Star Wars : Episode I - La Menace fantôme (John Williams), un renouvellement harmonieux
[ par Quentin Billard]
George Lucas retrouve John Williams plus de 15 ans après la fin de sa première trilogie.
Jeanne d'Arc (Eric Serra), l'Impressionnisme Symphonique
[ par David Reyes]
Jeanne d’Arc était un nouveau défi pour le tandem Serra-Besson. Ils abordaient tous deux un genre radicalement différent de leurs précédentes collaborations, pourtant déjà assez éclectiques… Très ambitieuse, la musique démontre une étonnante maturité chez Serra, qui a le mérite de s’écarter des clichés de la musique épique.
Le Cinquième élément (Eric Serra),
[ par David Reyes]
Après l’expérience plus ou moins douloureuse de Goldeneye, Eric Serra retrouve avec bonheur Luc Besson qui lui impose son plus grand défi : inventer la musique du 23ème siècle.
Léon (Eric Serra), la quintessence d'une collaboration
[ par David Reyes]
Atlantis fut un échec commercial pour Luc Besson, et - dans une moindre mesure - pour Eric Serra. Le tandem le plus célèbre du cinéma français de la fin du XX° siècle était attendu au tournant sur leur 6e collaboration après "Le Dernier combat" (1983), "Subway" (1985), "Le Grand Bleu" (1988), "Nikita" (1990), "Atlantis" (1991).
Atlantis (Eric Serra), la danse des profondeurs
[ par David Reyes]
Après Le Grand Bleu (1988) et Nikita (1990), Atlantis, documentaire sous-marin de Luc Besson, est était pour Eric Serra un cap à franchir : l’écriture pour orchestre.
Nikita (Eric Serra), exploration synthétique du bitume
[ par David Reyes]
Mais là où la mise en scène se surpasse, la musique, elle, laisse un léger goût de rendez-vous manqué. Prolongement du Grand Bleu dans l’exploration synthétique, Nikita n’en retrouve pas la force.
Le Grand Bleu (Eric Serra), une plongée sensorielle
[ par Eric Serra]
Les années 80 ont été des années marquées par les synthétiseurs. D’une simple boîte à sons électroniques, l’instrument acquérait de plus en plus une identité, commençant à se faire apprécier pour lui-même. Eric Serra, comme tous les musiciens de son époque, les a utilisés de plus en plus, par petites touches dans Subway puis plus explicitement dans Kamikaze.
Subway (Eric Serra), du jazz-rock pour les couloirs du métro
[ par Eric Serra]
Eric Serra retrouve Luc Besson après "Le Dernier Combat" et prolonge une veine rock-jazz qui laissera des traces dans son langage musical futur. Les synthés intègrent l’univers, mais se fondent toujours dans une partition essentiellement acoustique.
Le Dernier combat (Eric Serra), les prémices d'un Style
[ par David Reyes]
Première collaboration entre Eric Serra et Luc Besson. Le légendaire synchronisme avec l'image, qui fera en partie la force du tandem, n'est pas encore vraiment de mise, tout comme les synthés qui n'ont pas encore vraiment trouvé leur place.
Les Marches Du Pouvoir (Alexandre Desplat), le Spectre de l'émotion politique
[ par Quentin Billard]
Alexandre Desplat travaille pour la première fois pour une réalisation du comédien Georges Clooney (son quatrième film après "Confessions of a Dangerous Mind" en 2002, "Good Night, and Good Luck" en 2005, et "Jeux de dupes" en 2008).
Dolores Claiborne (Danny Elfman), une mélodie du Malaise
[ par Quentin Billard]
Danny Elfman fait la rencontre sur cette adaptation de Stephen King de Taylor Hackford qu'il retrouvera sur "L'échange" (2000) avec une partition sobre, en nuances, associant avec finesse la nostalgie, l'action et la tension pour illustrer le caractère de la gouvernante Dolores Claiborne (Kathy Bates).
Le Silence des agneaux (Howard Shore), atmosphères glaciales
[ par Quentin Billard]
Première collaboration entre Howard Shore et le réalisateur Jonathan Demme avant de se retrouver une seconde fois deux ans plus tard sur PHILADELPHIA (1993).
La Ligne Verte (Thomas Newman), mélancolie et douceur des cordes
[ par Quentin Billard]
Thomas Newman retrouve Frank Darabont (et Stephen King) cinq ans après The Shawshank Redemption (Les évadés).
Scream (Marco Beltrami), le cri derrière le masque
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami rencontre Wes Craven avec lequel il lance la saga horrifique, avec une musique qui s'impose dès le début par une puissance orchestrale redoutable due à des orchestrations parfois assez inventives et des combinaisons instrumentales plutôt personnelles.
Scream 2 (Marco Beltrami), résonances macabres
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami retrouve Wes Craven après le premier opus "Scream" (1996). Marco Beltrami n'apporte aucune nouveauté particulière à sa partition si ce n'est l'utilisation de pièces pour guitare clairement inspirées du 'Broken Arrow' de Hans Zimmer et associées dans le film au shérif Dewey Riley (David Arquette). En fait, 'Broken Arrow' a été imposé par les temp-tracks du score, mais il faut croire que la production était tellement amouraché de cette musique qu'elle décida de racheter les droits de la musique de Zimmer pour utiliser carrément les morceaux originaux dans le film.
Scream 3 (Marco Beltrami), murmures du tueur
[ par Quentin Billard]
Marco Beltrami retrouve Wes Craven après "Scream" (1996) et "Scream 2" (1997). La trilogie ne pouvait évidemment pas se conclure sans l'apport musical de Marco Beltrami qui, avec ses trois partitions pour les films de Wes Craven, a crée une véritable 'symphonie de la terreur'. A l'instar d'autres grandes trilogies cinématographiques comme celles des 'Star Wars' ou des 'Lord of The Rings', la musique a joué un rôle prédominant dans le succès de ces trois films. Elle a véritablement apporté une identité musicale forte dans l'univers des 'Scream'. Le score de 'Scream 3' se veut donc comme une prolongation logique et sans surprise des deux précédentes partitions de Beltrami.
Videodrome (Howard Shore), Atonalité et Déshumanisation
[ ]
Howard Shore collabore pour la troisième fois avec Cronenberg après "I Miss You, Hugs and Kisses" (1978), "The Brood" (1979) et "Scanners" (1981).
La Mouche (Howard Shore), la musique d'une transformation
[ ]
Dans "The Fly", Howard Shore et David Cronenberg poursuivent leur collaboration fructueuse, marquée par une partition symphonique qui sert parfaitement le récit sombre et tragique du film.
Le Festin nu (Howard Shore), le Saxophone comme élément perturbateur
[ ]
Howard Shore retrouve David Cronenberg après “Chromosome 3”, “Scanners”, “Vidéodrome”, “La Mouche” et “Faux-semblants”, avec cette adaptation de William Burroughs, récit d’un junkie qui tue sa femme accidentellement.
eXistenZ (Howard Shore), le Pouvoir de l'Attraction
[ ]
Howard Shore retrouve David Cronenberg après Chromosome 3 (1979), Scanners (1981), Videodrome (1984), La Mouche (1987), Faux-semblants (1988), Le Festin Nu (1992), M. Butterfly (1994), Crash (1996).
M. Butterfly (Howard Shore), une étude de la passion destructrice
[ ]
Howard Shore retrouve David Cronenberg après Chromosome 3 (1979), Scanners (1981), Videodrome (1984), La Mouche (1987), Faux-semblants (1988), Le Festin Nu (1992).
A History Of Violence (Howard Shore), un sentiment d'héroïsme trompeur
[ ]
Dans leur onzième collaboration, David Cronenberg et Howard Shore nous livrent une partition orchestrale sombre et mélancolique.
Les Promesses de l'Ombre (Howard Shore), Accords et Discordes
[ ]
Howard Shore retrouve David Cronenberg avec une partition orchestrale froide, lente et sombre, dans la veine du film.
Jurassic Park (John Williams), aventure, émerveillement et frissons
[ ]
Pour John Williams, 'Jurassic Park' représente la 12ème collaboration entre Williams et Spielberg, avec une partition symphonique qui se rapproche de 'Jaws', en plus colossal et démesuré.
Hook (John Williams), le voyage musical de Peter Pan, avec nostalgie et aventure
[ ]
Si 'Hook' n'a pas eu le même écho ou le même succès que des oeuvres telles que la trilogie des 'Indiana Jones' ou 'Jurassic Park', il n'en demeure pas moins une partition somptueuse, une oeuvre que Williams a mûrie par dix années de travail. Tout devait ressortir dans cette musique : l'aventure, l'émerveillement, la gaieté, mais aussi la mélancolie, la tristesse, l'émotion, etc.
The Terminal (John Williams), une musique chaleureuse et romantique aux accents slaves
[ ]
John Williams et Steven Spielberg se retrouvent pour la vingtième fois depuis leur rencontre sur "The Sugarland Express" en 1974, et pour la seconde fois consécutive il s'agit d'une comédie (après "Arrête-moi si tu peux").
La Liste de Schindler (John Williams), émotion et dignité
[ ]
John Williams retrouve son fidèle réalisateur Steven Spielberg au sujet de la seconde guerre mondiale (après "1941", en 1979), cette fois sur un ton grave et solennel.
E.T (John Williams), de la peur à l'émerveillement
[ ]
John Williams retrouve Steven Spielberg après LES DENTS DE LA MER et RENCONTRES DU 3EME TYPE (pour un 3e Oscar).
A.I. Intelligence artificielle (John Williams), la musique d'une quête d'Amour, l'âme d'un robot
[ par Quentin Billard]
A.I. marque la 17ème collaboration entre Spielberg et John Williams.
Munich (John Williams), la musique comme langage universel de la douleur
[ ]
John Williams retrouve Steven Spielberg après une vingtaine d'autres oeuvres de "Sugarland Express" (1974) à "La Guerre des mondes" (2005), en passant par "Les Dents de la mer" (1975), "Rencontres du troisième type" (1978), "E.T., l'extraterrestre" (1982), ou encore "La Liste de Schindler" (1994).
La Guerre des mondes (John Williams), une Symphonie des Ténèbres
[ ]
Après STAR WARS Episode III, John Williams retrouve Steven Spielberg dans la lignée de MINORITY REPORT, dans le registre SF.
Rencontres du troisième type (John Williams), un Motif de Cinq Notes en tant que Langage
[ par Quentin Billard]
John Williams retrouve Steven Spielberg pour la troisième fois après « Sugarland Express » en 1974 et « Jaws » en 1975 avec un thème entêtant de cinq notes (“Wild Signals”) qui évoque la communication entre les humains et les extra-terrestres.
Cheval de guerre (John Williams), Analyse Piste par Piste de la BO
[ par Camille Brunel]
John Williams retrouve Steven Spielberg pour la 24e fois, entre "Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne" (2011) et "Lincoln" (2013). La flûte traversière, instrument inattendu, prend une place centrale et évoque le Nord de l'Angleterre, tout en dialoguant avec des violons majestueux et des cuivres étouffés. Ce choix d'instrumentation apporte une touche celtique, renforçant ainsi l'identité géographique de l'œuvre. Les thèmes évoluent en parallèle de l'intrigue, passant de la sérénité à l'aventure, puis à la tragédie. Des références à d'autres œuvres du compositeur, telles que "Jurassic Park" et "Harry Potter", sont également perceptibles.
Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (John Williams), entre Fougue et Finesse
[ ]
John Williams retrouve Steven Spielberg après INDIANA JONES 4 et un mois avant WAR HORSE, sa première musique pour un film d'animation.
Arrête-moi si tu peux (John Williams), un Retour aux Années 60/70
[ par Quentin Billard]
John Williams retrouve Spielberg pour la 19ème fois, avec une partition aux sonorités jazzy évoquant l'histoire se passant dans les années 60 aux Etats-Unis. Le compositeur associe un thème pour les deux personnages, Carl Hanratty (Tom Hanks) et Frank Abagnale (Leonardo DiCaprio), un thème léger, amusant et vaguement mystérieux pour le premier, un thème plus naïf et innocent pour le second, jouant sur la filature dans un traduction muscial du chat et de la souris.
Les Dents de la mer (John Williams), un mélange de frissons et d'aventure
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Seconde collaboration de John Williams avec Steven Spielberg après le méconnu "Sugarland Express", JAWS permet au compositeur de remporter son premier Oscar de la meilleure musique originale.
Le Monde Perdu - Jurassic Park II (John Williams), un deuxième volet plus terrifiant
[ ]
John Williams retrouve Spielberg et les dinosaures après Jurassic Park, l'occasion d'aller plus loin dans le registre horrifique, et de rendre hommage aux films de monstres classiques, le film étant un remake à peine déguisé de KING KONG. Cette partition tribale et rythmée de John Williams est aussi l'une de ses plus sombres, annonçant LA GUERRE DES MONDES et MUNICH.
Le Drôle de Noël de Scrooge (Alan Silvestri), des chœurs de Noël aux violons d'Horreur
[ par Benoit Basirico]
Alan Silvestri retrouve Robert Zemechis, son fidèle réalisateur de RETOUR VERS LE FUTUR.
Miracle sur la 34ème rue (Bruce Broughton), un Noël Symphonique
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Bruce Broughton retrouve l’auteur John Hughes après “Bébé part en vadrouille” (1994).
Fantômes en Fête (Danny Elfman), en équilibre entre émotion et ironie
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Il s'agit d'une collaboration unique entre le compositeur Danny Elfman et le cinéaste Richard Donner, qui a eu l'occasion de travailler avec des compositeurs tels que Dave Grusin pour "Les Goonies", Jerry Goldsmith pour "Omen", Michael Kamen pour "L'Arme Fatale", John Williams pour "Superman", et même Hans Zimmer et Carter Burwell.
Maman, j'ai encore raté l'avion (John Williams), équilibre entre aventure, tendresse et humour
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John Williams revient sur ce second épisode après "Maman j'ai raté l'avion" (1990) avec une partition similaire à son travail sur le premier opus, convoquant la magie de Noël avec des thèmes mémorables.
The Mist (Mark Isham), l'art de l'ambiance oppressante
[ par Sylvain Rivaud]
Après avoir collaboré avec Brian De Palma ( Le Dahlia Noir) et Paul Haggis (Collision), Mark Isham fait la rencontre sur cette adaptation de Stephen King de Frank Darabont (succédant à Thomas Newman dans la filmo du réalisateur après "Les Evadés" et "La Ligne Verte").
L’Etoffe des Héros (Bill Conti), symphonie discrète
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Unique collaboration de Bill Conti (Rocky) pour le réalisateur Philip Kaufman avec une partition symphonique héroïque (inspirée des "Planètes" de Gustav Holst) afin de soutenir les exploits de la conquête spatiale.
Capricorn One (Jerry Goldsmith), voyage vers l'Obscurité
[ par Quentin Billard]
Jerry Goldsmith a écrit une musique assez sombre pour Capricorn One, et ce trois ans avant de retrouver Peter Hyams pour Outland, comprenant deux thèmes majeurs qui reflètent son style thriller des années 70.
Fievel et le Nouveau Monde (James Horner), mélodies d'un voyage enchanté
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James Horner rencontre sur cette animation Don Bluth, qui a fait appel à Jerry Goldsmith sur "Brisby et le Secret de NIMH" (1982) et il le retrouvera sur "Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles" (1989).
Titan A.E (Graeme Revell, Tim Simonec), Influences Ethnique et Électronique
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Graeme Revell signe la musique du film d'animation de Tim Simonec Don Bluth & Gary Goldman.
Kung Fu Panda (Hans Zimmer, John Powell), rythme effréné et orchestrations exotiques
[ par Sylvain Rivaud]
Hans Zimmer, habitué des studios d'animation Dreamworks, signe le score de ce film d'animation délirant (présenté hors compétition à Cannes) accompagné de son complice de longue date John Powell, avec qui il avait déjà collaboré sur La route d'Eldorado des mêmes studios Dreamworks en 2000.
Phénomènes (2008), l'art de l'Inquiétude
[ par Sylvain Rivaud]
James Newton Howard retrouve M. Night Shyamalan pour la sixième fois, après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002), Le Village (2004) et La jeune fille de l'eau (2006), pour un film très sombre aux allures de fin du monde.
La Jeune fille de l'eau (2006), entre ombre et lumière
[ par Sylvain Rivaud]
Après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004), quatre chefs d'œuvre de subtilité et d'émotion, le grand James Newton Howard revient sur un film de M. Night Shyamalan avec une partition intriguante, mystérieuse et magnifique.
Le Bon, la brute et le truand (Ennio Morricone), Orchestration hors du commun
[ par Quentin Billard]
Des trois westerns spaghettis de Sergio Leone, « Il Buono, Il Bruto, Il Cattivo » est de loin la partition la plus populaire d'Ennio Morricone et aussi la plus aboutie. Qui n'a jamais entendu le célébrissime thème d'ouverture du film, sur un balancement de deux notes auxquelles répondent trois autres notes !
Les Incorruptibles (Ennio Morricone), le pouvoir du thème musical et précision émotionnelle
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone fait la rencontre de Brian De Palma sur ce film criminel avant de le retrouver sur le film de guerre "Outrages" (1990) et le film spatial "Mission To Mars" (2000).
Le Syndrome de Stendhal (Ennio Morricone), murmure macabre et rêveries mélodieuses
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone retrouve Dario Argento 26 ans après leur rencontre sur la trilogie policière constituée de L’oiseau au plumage de cristal (1970), Le chat à neuf queues (1971) et Quatre mouches de velours gris (1971).
Dans la ligne de mire (Ennio Morricone), le Crescendo du Maestro
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone s'attaque avec ce film de Wolfgang Petersen à la musique de thriller avec brio, sans perdre de son style et son inventivité créatrice. Il a conçu In The Line of Fire comme un très grand crescendo partant calmement du début du film pour aboutir dans un climax au final du film, le tout dans un style orchestral et instrumental typique du maestro italien.
Il était une fois en Amérique (Ennio Morricone), une exploration du passé, lyrisme du temps perdu
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone retrouve Sergio Leone sur son dernier film après "Pour une poignée de dollars" (1964), "Et pour quelques dollars de plus" (1965), "Le Bon, la brute et le truand" (1968), "Il était une fois dans l'Ouest" (1969) et "Il était une fois la révolution" (1971).
La Légende du pianiste sur l'océan (Ennio Morricone), l'art de la Dissonance Lyrique
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone a participé à plusieurs films de Tornatore (Maléna en 2000 avec Monica Bellucci, L'Uomo Delle Stelle en 1995, Una Pura Formalità en 1994 avec Depardieu et Polanski ou bien encore le fameux Cinema Paradiso en 1988, co-écrit avec sa fille Andrea Morricone) et La Leggenda Del Pianista Sull'Oceano représente son avant-dernière production avant Maléna.
Mission To Mars (Ennio Morricone), échos de l'Espace
[ par Quentin Billard]
Ennio Morricone retrouve De Palma après The Untouchables (Les Incorruptibles) en 1987, et Casualties of War (Outrages) en 1989, pour cette aventure spatiale qu'il illustre avec un mélange de dissonance et de sonorités méditatives.
Mon Nom est Personne (Ennio Morricone), chevauchée excentrique
[ par Quentin Billard]
Le grand maestro italien signe une fois de plus un petit chef-d’oeuvre pour Mon Nom est Personne. Visiblement très inspiré par l’émotion et l’humour du film de Tonino Valerii (mais écrit par Sergio Leone), Morricone nous propose une partition fraîche, drôle, inventive, lyrique et poignante, avec pas moins de trois thèmes majeurs tout aussi mémorables les uns que les autres.
Les Banlieusards (Jerry Goldsmith), les notes surréalistes d'un Quartier Excentrique
[ par Quentin Billard]
The 'burbs marque la cinquième collaboration de Jerry Goldsmith avec Joe Dante pour l'un des scores les plus délirants du compositeur pour un film de Dante.
The Looney Tunes (Jerry Goldsmith), renaissance de l'enfant Intérieur
[ par Quentin Billard]
Après plusieurs années d'attente, le duo Joe Dante/Jerry Goldsmith se reforme de nouveau pour la 8ème fois après notamment "Gremlins" (1984), "Explorers" (1985), "Les Banlieusards" (1989), "Gremlins 2: La nouvelle génération" (1990), "Small soldiers" (1998).
Nausicaä de la vallée du vent (Joe Hisaishi), une balade poétique entre Orchestre et Electronique
[ par Quentin Billard]
'Nausicaä' marque la toute première collaboration entre Joe Hisaishi et Hayao Miyazaki, qui allait trouver en Hisaisi un fidèle complice qui le suivra tout au long de sa carrière, alignant chef-d'oeuvre après chef-d'oeuvre avec une maestria rare.
Porco Rosso (Joe Hisaishi), résonances européennes sous la baguette du japonais
[ par Quentin Billard]
'Porco Rosso', c'est évidemment le retour de Joe Hisaishi à la musique qui signe là sa cinquième collaboration avec Miyazaki, collaboration qui débuta en 1984 sur 'Kaze no tani no Naushika' (Nausicaä of The Valley of the Winds). Si 'Nausicaä', 'Le château dans le ciel' et 'Mon voisin Totoro' faisaient appel au synthétiseur, 'Porco Rosso' est, à l'instar de 'Kiki's Delivery Service', un score entièrement orchestral.
Le Château dans le ciel (Joe Hisaishi), accords entre Ciel et Terre
[ par Quentin Billard]
Deuxième collaboration entre Hayao Miyazaki et Joe Hisaishi, 'Tenku no shiro Rapyuta' repose sur un score de qualité typique du fameux compositeur nippon. Hisaishi s'est surpassé puisqu'il a crée une nouvelle grande partition pleine d'humour, de poésie, d'action et d'aventure.
Le Voyage de Chihiro (Joe Hisaishi), un voyage captivant, effrayant et nostalgique
[ par Quentin Billard]
Joe Hisaishi retrouve son fidèle Hayao Miyazaki pour la sixième fois depuis leur rencontre sur "Nausicaä de la vallée du vent" (1984). Sur ce film d'animation il prolonge l’évolution de plus en plus orchestrale de son travail après l'épique et guerrier "Princesse Mononoke" (2000) .
Princesse Mononoké (Joe Hisaishi), une symphonie écologique
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Joe Hisaishi retrouve Hayao Miyazaki après "Nausicaä de la vallée du vent" (1984), "Le Château dans le ciel" (1986), "Mon Voisin Totoro" (1988), "Kiki la petite sorcière" (1989), "Porco Rosso" (1995), pour une partition lyrique, apothéose du style symphonique, chorale et thèmatique du japonais.
Retour vers le futur (Alan Silvestri), une chevauchée symphonique à travers le temps
[ par Quentin Billard]
Robert Zemekis a fait appel à son grand complice Alan Silvestri, avec qui il avait déjà collaboré en 1984 sur « Romancing The Stone » (et qui marquait le début de leur collaboration).
Forrest Gump (Alan Silvestri), une douceur innocente
[ par Quentin Billard]
Silvestri a écrit pour 'Forrest Gump' l'une de ses plus belles partitions et sans aucun doute son oeuvre la plus poétique et la plus touchante sur le plan émotionnel. Silvestri a réussi à capter tous les aspects de l'histoire, que ce soit la naïveté et l'innocence de Forrest Gump, son histoire d'amour avec Jenny, ses moments de mélancolie, ses moments de réussite et les différentes périodes de trouble qu'il doit endurer tout au long de ces cinquante années à travers une partie de l'histoire des Etats-Unis.
La Légende de Beowulf (Alan Silvestri), balade guerrière et tragique pour un récit médiéval
[ par Quentin Billard]
Alan Silvestri retrouve ici Robert Zemeckis pour leur 12ème collaboration, film pour lequel le compositeur a travaillé pendant près d'un an pour nous concocter une partition symphonique épique et héroïque dans la veine du film.
Le Pôle Express (Alan Silvestri), un voyage musical au coeur de l'esprit de Noël
[ par Quentin Billard]
Alan Silvestri retrouve Robert Zemeckis après "À la poursuite du diamant vert" (1984), "Retour vers le futur" (1985), "Qui veut la peau de Roger Rabbit?" (1988), "Forrest Gump" (1994), "Contact" (1997), "Seul au monde" (2000).
Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (Howard Shore), clôture d'une trilogie épique
[ par Sylvain Rivaud]
Howard Shore retrouve Peter Jackson et la saga adaptée de Tolkien après "Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau" (2001) et "Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours" (2002). Le premier opus était grandiose et présentait les thèmes, le second était sombre et épique, tandis que ce dernier opus est à la fois majestueux (c'est le retour du Roi du Gondor !), épique (la bataille monumentale du Pelennor) et nostalgique (telle la fin de la trilogie).
Zodiac (David Shire), un Hommage aux Années 70
[ par Quentin Billard]
David Shire retranscrit l'atmosphère froide et sombre du film de David Fincher avec une partition mélangent atonalité, polytonalité et parfois même éléments de musique sérielle, dans un style musical avant-gardiste proche des grandes musiques thriller des années 70.
Angel (Philippe Rombi),Immersion dans l'Âge d'Or d'Hollywood
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Philippe Rombi retrouve son complice François Ozon pour la cinquième fois après Les Amants Criminels (1999), Sous le Sable (2000), Swimming Pool (2003) et 5x2 (2004).
L'homme sans âge (Osvaldo Golijov), Échos du passé
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Pour sa dernière grande fresque, Francis Ford Coppola fait appel au compositeur argentin Osvaldo Golijov (qui n'avait signé qu'une seule B.O avant cela, "The Man Who Cried", de Sally Potter, 2000) avant de le retrouver ensuite sur "Tetro" (2009) et "Twixt" (2011).
The Usual Suspects (John Ottman), l'Influence de Silvestri
[ par Quentin Billard]
John Ottman entretient une fructueuse collaboration avec Bryan Singer dont ce thriller est l'apogée avec sa partition orchestrale et quelques touches de synthé atmosphériques.
Potiche (Philippe Rombi), Entre Rêverie et Réalité
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Philippe Rombi retrouve son fidèle réalisateur François Ozon après RICKY.
Hannibal (Hans Zimmer), exploration de la psychologie tordue d'un psychopathe
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Partition élégante et raffinée, la musique de Hans Zimmer pour le Hannibal de Ridley Scott est l'essence même du personnage incarné par Anthony Hopkins. Tour à tour torturée, fantaisiste, grandiose et gothique, c'est aussi l'amorce d'un style zimmerien plus mûr qu'on retrouvera encore bien des années plus tard (par exemple dans DA VINCI CODE).
Wallace & Gromit : le Mystère du Lapin-Garou (Julian Nott), l'humour britannique mêlé au son Media-Ventures
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Julian Nott retrouve Nick Park après les aventures de Wallace & Gromit en format court pour son premier long métrage d'envergure, avec des morceaux d'action (séquences de poursuite) et le célèbre thème du duo. La musique participe de l'élan de bonheur et de folie qui parcours l'ensemble du film.
Mission impossible 3 (Michael Giacchino), une symphonie explosive
[ par Quentin Billard]
Michael Giacchino retrouve J.J. Abrams après les séries TV Alias et Lost et renoue avec l'esprit de la série originelle avec les percussions et cuivres hérités du thème de Lalo Schifrin, jusqu'à en proposer une nouvelle version.
Incassable (2000), des mélodies entrelacées
[ par Quentin Billard]
James Newton Howard retrouve M. Night Shyamalan après "Sixième Sens" (2000) avec l'orchestre, quelques éléments de synthétiseurs assez discrets, une rythmique un peu rap/techno que l'on retrouve dans certaines pièces de l'album, et des solistes comme la trompette, le violoncelle et le piano.
Le Mépris (Georges Delerue), la répétition comme expression de la monotonie
[ par Quentin Billard]
Ecrite entièrement pour l'orchestre à cordes (avec l'ajout discret d'une harpe), la musique du 'Mépris' évoque cette tragédie amoureuse et cette lente déchirure qui sépare petit à petit les deux personnages enlisés dans la monotonie amoureuse la plus ennuyeuse qui soit. En ce sens, le thème de Camille est très réutilisé durant tout le film pour ne pas dire surutilisé.
Sixième Sens (1999), une ambiance mystérieuse et psychologique
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Première collaboration des fidèles James Newton Howard et M. Night Shyamalan avec une partition orchestrale sobre et efficace.
Danse avec les loups (John Barry), l'esprit de l'Ouest et de la plaine sauvage
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Ce western marque la dernière grande partition de John Barry avec une musique élégiaque, sensible et nostalgique, un thème lyrique qui se déploie avec sérénité et illustre à merveille les paysages de l'Ouest américain.
Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre (Maurice Jarre), Harmonies Dystopiques et Espoirs Lyriques
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Après avoir fait appel à deux reprises au compositeur australien Brian May, George Miller se tourne à la surprise générale vers un célèbre compositeur français pour son troisième film qui n’est autre que Maurice Jarre, tout à fait inattendu sur ‘Mad Max 3’. Jarre s’était déjà rendu à plusieurs reprises en Australie pour ses collaborations avec Peter Weir, et c’est lors d’un de ses voyages qu’il fut amené à rencontrer George Miller qui lui proposa d’écrire la musique de ‘Mad Max 3’. Le résultat est au final assez agréable bien que loin de faire partie des chef-d’oeuvres du compositeur.
Mad Max (Brian May), Harmonies de l'Apocalypse
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La musique symphonique du compositeur australien Brian May (à ne pas confondre avec le guitariste du célèbre groupe de rock ‘Queen’!) a largement contribué à créer une ambiance particulièrement dure et sombre dans le film de George Miller, utilisant un orchestre avec des cordes, un très large pupitre de cuivres et de percussions tout en mettant de côté les vents, avec seulement un saxophone et un piccolo.
Fourmiz (John Powell, Harry Gregson-Williams), une harmonie sarcastique
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Une des meilleures partitions de la "MV Team", issue de la plus frutueuse collaboration du studio, celle entre Harry Gregson-Williams et John Powell. ANTZ est leur première BO ensemble pour un film d'animation, le second opus étant l'excellentissime Chicken Run (et le dernier, Shrek !).
Shrek (Harry Gregson-Williams, John Powell), L'essence des personnages à travers la Musique
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Harry Gregson-Williams et John Powell, collaborateurs fréquents du studio Media-Ventures de Hans Zimmer, signent une nouvelle partition pour un film de Dreamworks, après 'Antz' et 'Chicken Run'.
Open Range (Michael Kamen), le souffle lyrique des plaines de l'Ouest américain
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Michael Kamen signe cette partition peu de temps avant de mourir, pour Kevin Costner qui avait fait appel à John Barry sur son autre western, "Danse avec les loups" (1991).
Spider (Howard Shore), un labyrinthe psychologique, de la berceuse à l'atonalité
[ par Quentin Billard]
Howard Shore signe ici sa onzième collaboration avec le réalisateur canadien David Cronenberg.
Pierre Desprats a composé la musique du premier film d'Alexis Langlois, “Les Reines du drame” (Sortie le 27 novembre 2024, après la Semaine de la Critique, Cannes 2024), comprenant des chansons originales de Rebeka Warrior. Ce film musical narre, en 2055, par le youtubeur Steevyshady, le parcours rétrospectif, allant du succès à la descente aux enfers de la diva pop Mimi Madamour en 2005, en incluant son histoire d'amour avec l'icône punk Billie Kohler. Les épisodes relatés prennent la forme de chansons, celles que les protagonistes interprètent lors d'un show télévisé, tandis que le compositeur, à travers ses compositions instrumentales, évoque la romance.
Panorama BO : Clint Eastwood, les véritables héros de son cinéma [Podcast]